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APEC : Harper interpelle Poutine sur la question syrienne

APEC : Harper interpelle Poutine sur la question syrienne

Le sommet de l'APEC à Vladivostok, qui réunit les dirigeants de 21 pays d'Asie et des régions Pacifique pour discuter des enjeux économiques, a été marqué, samedi, par la situation en Syrie.

Le premier ministre canadien, Stephen Harper, en a profité pour exhorter le président russe Vladimir Poutine à se montrer plus coopératif pour une résolution de la crise en Syrie, plutôt que de faire obstruction aux mesures proposées.

Stephen Harper et Vladimir Poutine se sont entretenus près d'une heure et sont demeurés inflexibles, notamment sur la question du départ du président syrien Bachar Al-Assad. Cette question défendue par Ottawa est toujours rejetée par Moscou.

M. Harper a réitéré la position de son gouvernement selon laquelle Bachar Al-Assad doit se retirer dans le but de mettre fin au conflit sanglant en Syrie. Pour Vladimir Poutine, il ne peut y avoir une intervention étrangère pour régler le conflit syrien.

Cette rencontre, qui a eu lieu dans le cadre de l'APEC, s'entame deux jours après l'appel d'Ottawa en direction de Moscou à réfléchir à l'appui qu'elle accorde au régime syrien.

La Russie a bloqué des tentatives du Conseil de sécurité des Nations unies de sanctionner son allié de longue date au Moyen-Orient. Le président syrien Bachar Al-Assad tente d'écraser un soulèvement populaire né il y a 18 mois, dans des violences qui ont fait à ce jour au moins 23 000 morts.

Plus tôt cette semaine, M. Poutine avait répliqué aux critiques venant de l'Occident en disant que des militants d'Al-Qaïda faisaient partie des forces anti-Assad.

Stephen Harper approuve la rupture des relations diplomatiques avec l'Iran

En marge des travaux de l'APEC, le premier ministre Stephen Harper a commenté la décision de son gouvernement de suspendre les relations diplomatiques avec Téhéran et d'expulser les diplomates iraniens au pays.

Pour Stephen Harper, cette décision est motivée par la sécurité des diplomates canadiens, qui étaient en péril dans la capitale iranienne.

Il a rappelé que l'ambassade britannique à Téhéran a été prise d'assaut en novembre dernier par des manifestants. Cet incident, selon lui, démontre que l'Iran n'a aucun respect pour l'immunité et la protection diplomatiques.

De son côté, l'opposition néo-démocrate à Ottawa déplore la décision du gouvernement conservateur.

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