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Plus de femmes à l'Assemblée nationale, mais un perpétuel défi

Plus de femmes à l'Assemblée nationale, mais un perpétuel défi

À l'issue des élections de mardi, les femmes représentent maintenant plus 33 % des élus à l'Assemblée nationale, une situation qui réjouit les groupes de femmes. Certaines d'entre elles tiennent néanmoins à rappeler que la situation demeure fragile et qu'il ne faut pas baisser la garde.

« C'est une occasion unique pour que les femmes parlementaires se mettent ensemble pour voir comment améliorer le pourcentage des femmes en politique. Actuellement, on est autour de 33 % et dans l'histoire, les femmes ne dépassent pas ce nombre-là », dit Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec.

« On est passé de 28 % à 33 % de femmes à l'Assemblée nationale à ce scrutin-ci, mais je vous rappelle qu'en 2003, il y avait 30 % de femmes et qu'en 2007, on est retombé à 25 % », tient à préciser Esther Lapointe, directrice générale de Groupe Femme, Politique et Démocratie. Ce groupe invite tous les parlementaires à établir le principe de la parité au sein du conseil des ministres.

De son côté, Diane Lamoureux, professeure de sciences politiques à l'Université Laval, tient à rappeler que l'arrivée d'une femme au poste de premier ministre survient 72 ans après l'obtention du droit de vote des femmes au Québec. Si les femmes ont fait des gains avec les années, la situation demeure néanmoins fragile.

« On ne peut pas nécessairement considérer que les femmes en politique ont fait leur place, parce qu'il y en a une qui est devenue première ministre. Ça vient assez tard par rapport à d'autres pays », tient à rappeler Mme Lamoureux au sujet de l'élection de Pauline Marois.

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