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Personne n'est à l'abri

Personne n'est à l'abri

Romain Grosjean a présenté ses excuses à Fernando Alonso, éliminé dans un carambolage au départ du GP de Belgique provoqué par le pilote français.

Alonso a révélé, jeudi, qu'il avait reçu un mot par message texte de Grosjean après l'accident dont il a été victime à Spa.

« Nous étions coéquipiers chez Renault (en 2009), a-t-il rappelé sur le site de Ferrari. Après l'accident (de Spa), il m'a transmis un SMS pour me dire qu'il n'avait pas calculé la distance et pensé aux problèmes, que plusieurs facteurs s'étaient réunis. Il était désolé pour l'accident. »

« Je lui ai répondu : "pas de problème", a précisé Alonso. Je sais que plusieurs facteurs ont joué un rôle lors de ce départ. Nous nous reverrons à Singapour, tout va bien. »

À la suite du carambolage, les commissaires ont décidé de suspendre Grosjean pour une course. Il a ensuite reconnu son erreur, et a présenté ses excuses.

« J'ai mal calculé la distance, je pensais être devant Hamilton », a-t-il expliqué après la course aux journalistes.

Il sera remplacé par le pilote de réserve Jérôme d'Ambrosio ce week-end en Italie. C'est ce qu'a confirmé l'équipe Lotus, mardi.

« J'attendais cette chance, et je la saisis à deux mains, a dit le pilote belge. À titre de pilote de réserve, j'ai assisté à toutes les courses et à toutes les réunions techniques. Je suis prêt, même si Monza représente un défi supplémentaire par ses caractéristiques. »

La FIA a rappelé jeudi qu'aucun pilote n'est à l'abri d'une suspension, comme celle imposée à Romain Grosjean.

C'est ce qu'a dit l'ancien pilote Derek Warwick, aujourd'hui commissaire FIA.

« Les commissaires ont pris la bonne décision à Spa, explique le Britannique, et la FIA n'hésitera pas à imposer des suspensions d'une, deux, trois courses à des pilotes s'ils sont considérés coupables d'un carambolage comme celui qui a eu lieu à Spa. »

« Romain est un bon pilote, rapide, et il pilote bien une fois sorti du premier tour. Mais il a été impliqué dans des incidents 7 fois au premier tour depuis le début de la saison. La décision de le suspendre était la bonne. »

« Il faut que les autres aussi en tirent une leçon, peu importe qui, que ce soit Lewis Hamilton, Fernando Alonso ou Sebastian Vettel, personne n'est à l'abri d'une suspension », a précisé Derek Warwick.

Pour le triple champion du monde Jackie Stewart, seule une suspension peut envoyer un message au pilote, lui permettre de réfléchir.

« Ne pas lui permettre de courir, ça, un pilote n'aime pas ça, explique l'ancien pilote écossais. Une amende ? La plupart peuvent facilement la payer. Ça ne leur fait pas mal.

« Une suspension leur fait comprendre directement l'importance de leur geste. C'était la bonne décision, affirme Jackie Stewart. Et il aurait pu avoir deux courses de suspension, compte tenu de ses antécédents. »

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