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La police militaire accusée d'avoir caché une note de suicide

La police militaire accusée d'avoir caché une note de suicide

La note de suicide d'un caporal canadien qui s'est enlevé la vie en 2008 a été retenue par la police militaire pendant 14 mois avant que les parents du défunt puissent prendre connaissance de son contenu.

Le caporal Stuart Langridge s'est donné la mort il y a quatre ans. Dans sa lettre d'adieu, il explique qu'il n'arrivait plus à supporter la douleur de vivre.

Son beau-père, Shaun Fynes, qui témoigne dans le cadre d'une enquête publique de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire, accuse les Forces armées canadiennes d'avoir voulu garder le silence dans ce qui a toutes les apparences d'une « tromperie délibérée », selon lui.

Il ajoute que la famille n'a même jamais reçu l'original du document, ayant dû se contenter d'une photocopie.

De son côté, le Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC) reconnaît que le document n'a pas été remis aux parents rapidement, mais se justifie en soulignant qu'il s'agissait d'une preuve dans le cadre de son enquête sur la mort du caporal Langridge. Aucune explication n'a cependant été donnée à savoir pourquoi la lettre en question a été conservée aussi longtemps.

La commission doit déterminer si le SNEFC a mené une enquête impartiale sur le suicide du caporal Langridge.

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