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Perturbations à l'UdeM : abandon des accusations contre deux étudiants

Perturbations à l'UdeM : abandon des accusations contre deux étudiants

Au moins 2 des 15 étudiants arrêtés la semaine dernière pour avoir perturbé la rentrée à l'Université de Montréal n'auront plus à faire face à la justice. La Couronne abandonne les accusations de voies de fait et de méfaits portées contre eux, faute de preuves.

« Actuellement, on sait qu'il y a deux personnes pour lesquelles la poursuite n'a pas maintenu les plaintes. Alors, ces gens-là sont libres. Ils n'ont pas de conditions, ils n'ont plus rien », explique Me Denis Poitras, l'avocat des étudiants qui ont comparu en cour mardi matin.

Les autres étudiants devront revenir devant un juge les 11, 12 et 13 septembre prochain si la poursuite estime que les preuves sont suffisantes pour déposer des accusations formelles de méfaits et de voies de fait. D'ici là, ils pourront tous demander l'autorisation pour retourner en classe.

Le 28 août, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a mené deux interventions controversées dans les locaux l'université pour arrêter des étudiants qui perturbaient des cours dispensés par des départements s'étant prononcés pour la poursuite de la grève.

Les policiers ont procédé à 15 arrestations en vertu du Code criminel et non de la loi 12 (projet de loi 78).

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