Un texte de Lili Boisvert
Le maire de Saguenay Jean Tremblay tient au Plan Nord, et c'est pourquoi il appuie le Parti libéral, a-t-il dit samedi, au dernier week-end de la campagne.
Le maire a déjà déposé son bulletin de vote et il a voté libéral parce que c'est le gouvernement qui en donne le plus à sa région, dit-il. « On n'en a jamais eu autant - depuis que la région existe - d'un gouvernement ». Il ajoute que d'autres maires de la région sont comme lui très satisfaits de ce qu'ils obtiennent du gouvernement libéral. « On vient d'avoir une voie ferroviaire, on a eu le parc des Laurentides, on a eu 50 millions pour les bateaux de croisières », énumère-t-il.
Faisant écho au discours que Jean Charest a tenu tôt samedi matin lors d'un déjeuner dans la région, M. Tremblay s'est réjoui des performances économiques du Saguenay. « Jamais on n'a eu des performances semblables dans le domaine du chômage. On est rendus qu'on écrit "Nous embauchons" sur nos édifices [...] l'économie ici va mieux que jamais. »
M. Tremblay ne veut pas se prononcer sur l'impact qu'aurait pour sa région l'élection du gouvernement québécois, alors que les derniers sondages montrent que les candidats péquistes sont en avance au Saguenay.
Il refuse aussi de faire un appel au vote pour les libéraux auprès des résidents de Saguenay, jugeant que « ce n'est pas mon rôle de maire de dire pour qui voter ».
Pressé de questions par les journalistes, M. Tremblay a refusé de parler à nouveau d'accommodements raisonnables comme il l'a fait plus tôt dans la campagne, lorsqu'il avait réagi de manière virulente aux propos de la candidate péquiste Djemila Benhabib qui disait vouloir retirer le crucifix du mur de l'Assemblée nationale.
Il déplore que ses propos aient fait grand bruit et assure qu'ils ne visaient pas le PQ. « J'ai des convictions, puis ça aurait été un candidat libéral qui aurait dit une chose semblable, j'aurais eu la même réaction ».
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