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L'économie ou un référendum, répète Jean Charest

L'économie ou un référendum, répète Jean Charest

À trois jours du scrutin, Jean Charest s'est rendu pour la première fois de la campagne électorale en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, où il s'en est pris de nouveau à sa rivale péquiste Pauline Marois.

Le chef libéral a répété que selon lui, un vote pour le Parti québécois est un vote pour un référendum. Pour M. Charest, les électeurs ont deux choix, soit voter « pour l'économie » avec le Parti libéral ou voter « pour le référendum » avec le Parti québécois.

Jean Charest a aussi brandi la menace de l'instabilité économique en cas de victoire du PQ. « Un référendum c'est de l'instabilité politique qui va se traduire par de l'instabilité économique », a-t-il lancé devant les militants libéraux.

Alors que des sondages laissent entendre que le PQ pourrait ravir jusqu'à deux des trois circonscriptions de la région, qui sont actuellement libérales, Jean Charest a vanté les réalisations de son gouvernement pour aider économiquement la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine.

« Ça nous a permis de réaliser des projets d'infrastructures, d'investir dans l'énergie propre et renouvelable, ça nous a permis d'investir dans le système de santé, ça nous a permis de baisser le chômage, ça nous a permis de dire aux Québécois : ''restez avec nous le 4 septembre prochain, on va en faire plus'' ».

Jean Charest avait commencé sa journée au Saguenay où le seul libéral, le ministre Serge Simard, est en difficulté. Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, en a profité pour lui accorder son appui.

En fin de journée, le chef libéral a pris la direction de Québec, région où la lutte est chaude avec la Coalition avenir Québec.

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