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Une résistante américaine envisagerait de faire appel de son expulsion

Une résistante américaine envisagerait de faire appel de son expulsion

L'avocate d'une soldate qui a déserté l'armée américaine en 2007 et qui s'était réfugiée au Canada pour éviter d'être envoyée à nouveau en Irak, envisagerait de faire appel de la décision d'expulser sa cliente du pay.

Alyssa Manning affirme que Kimberly Rivera pourrait contester la décision en invoquant des erreurs juridiques dans son évalutation des risques avant le renvoi.

Kimberly Rivera vit à Toronto depuis cinq ans avec son mari et ses quatre enfants.

Jeudi, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada a décidé qu'elle devra quitter le pays avant le 20 septembre.

Les autorités n'ont pas tranché en faveur de son évaluation des risques avant le renvoi. Cependant, Kimberly Rivera attend toujours une décision sur ses considérations humanitaires. Vendredi, elle a demandé que son expulsion soit retardée alors que cet aspect de sa demande est encore à l'étude.

Kimberly Rivera a demandé le statut de réfugié au Canada. Elle a été la première soldate américaine à le faire dans le cadre de la guerre en Irak.

Vendredi, plusieurs groupes ont dénoncé l'expulsion de Kimberly Rivera comme Amnesty International, le Congrès du travail du Canada et l'Église Unie du Canada.

Un organisme de défense des objecteurs de conscience, la Campagne d'appui aux résistant(e)s à la guerre, soutient qu'elle fera face à de graves sanctions, comme l'emprisonnement, si elle est renvoyée aux États-Unis. Il demande au ministre de l'immigration, Jason Kenney, de permettre à Kimberly Rivera et à sa famille de rester au Canada.

Alexis Pavlich, l'attaché de presse du ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney a affirmé dans un courriel jeudi : « nous ne croyons pas que l'administration du président Obama assujettira les soldats américains à la persécution ».

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