Le Canadien National abandonnera un tronçon de 224 kilomètres, entre Moncton et le nord du Nouveau-Brunswick, s'il ne réussit pas à trouver de nouveaux clients.
L'entreprise doit également investir 50 millions de dollars pour l'entretien du chemin de fer.
La perspective de la fermeture du tronçon inquiète les maires du nord. « C'est une infrastructure stratégique. Même si les moulins, les papetières, ne sont plus là, on a le port de Belledune, le port de Dalhousie, et on n'a pas de route à quatre voies. Donc, pour nous, c'est déterminant pour le développement du nord. On demande aux deux paliers de gouvernement de s'impliquer activement et financièrement », affirme Jean-Paul Savoie, président de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick
Le ministre des Transports du Nouveau-Brunswick, Claude Williams, dit que cette voie ferrée est importante pour les industries du nord de la province.
La province s'est d'ailleurs engagée à travailler avec le CN pour augmenter la quantité de fret ferroviaire sur cette ligne.
Le directeur général de l'agence Entreprise Chaleur, Donald Hammond, voit là certaines possibilités. Il souligne, par exemple, que l'entreprise forestière Arbec à Miramichi pourrait utiliser les services du CN, ainsi que la mine Caribou si elle est relancée comme prévu au printemps prochain.
Les dirigeants du CN ont promis de maintenir un service entre Moncton et Montréal.