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Le colistier de Mitt Romney enflamme la convention républicaine

Le colistier de Mitt Romney enflamme la convention républicaine

Les républicains ont entendu mercredi soir le jeune colistier de Mitt Romney, dont le discours à Tampa devait galvaniser et rassurer la frange la plus conservatrice du parti, qui reste méfiante face au candidat choisi pour affronter Barack Obama à la présidentielle de novembre.

Le discours du candidat républicain à la vice-présidence, Paul Ryan, était l'événement principal du deuxième jour de la convention. La veille, la femme de Mitt Romney et d'autres personnalités républicaines avaient joué la carte de l'anxiété économique des États-Unis et promis de mettre fin à « l'absence de leadership » du président Barack Obama.

Paul Ryan, représentant du Wisconsin âgé de 42 ans, est l'architecte d'un plan budgétaire républicain qui prévoit d'importantes coupes dans les programmes sociaux.

Il a soutenu dans son discours que Mitt Romney n'hésiterait pas à prendre les décisions difficiles nécessaires pour restaurer l'économie s'il prend le pouvoir cet automne.

« Nous n'éviterons pas les enjeux difficiles », a déclaré M. Ryan, ajoutant que le président Barack Obama et les démocrates sont à court d'idées. « Leur moment est passé. La peur et la division sont tout ce qui leur reste. »

Sous les applaudissements nourris des délégués, il a fait valoir que les républicains sauveraient Medicare d'une faillite imminente, malgré des accusations persistantes des démocrates selon lesquelles l'approche républicaine sabrerait le programme offrant des soins de santé à plus de 30 millions d'aînés. M. Ryan n'a pas donné de détails sur le remède qui serait proposé par les républicains.

L'aspirant vice-président avait notamment pour défi de paraître acceptable auprès des électeurs indépendants, dont le vote pourrait bien déterminer le résultat de l'élection présidentielle.

Paul Ryan est considéré comme un héros par les conservateurs, mais ses propositions budgétaires controversées ont causé des maux de tête à Mitt Romney et ont pris beaucoup de place dans la campagne.

Paul Ryan insiste sur le fait que Mitt Romney est « le patron », mais sa présence dans le « ticket » républicain est rassurante pour les conservateurs, qui se méfient de M. Romney en raison de ses positions modérées sur les dossiers sociaux sensibles comme l'avortement à l'époque où il était gouverneur du Massachusetts.

Barack Obama critiqué

M. Romney a quitté Tampa pour participer à un rassemblement de vétérans en Indiana mercredi. Il a critiqué le président Obama pour ce que les républicains estiment être son échec à créer des emplois pour les anciens combattants.

Devant les vétérans, le candidat républicain a déclaré que Barack Obama avait échoué à relancer l'économie et à réduire le taux de chômage. « Le plus grand échec du président est son échec à créer des emplois » pour les vétérans, a-t-il dit.

Le président Obama, qui faisait campagne en Virginie, s'est dit peu impressionné par la convention républicaine. « Vous pouvez écouter attentivement, très fort, mais vous ne les entendrez pas proposer une marche à suivre claire », a-t-il dit.

Mercredi soir, les délégués républicains ont aussi entendu le discours de Condoleezza Rice, secrétaire d'État sous l'ancien président George W. Bush.

Plus tôt dans la journée, Mme Rice a déclaré sur la chaîne CBS que les États-Unis étaient devenus « muets » dans les affaires étrangères sous la présidence d'Obama, ce qui a créé un environnement sécuritaire chaotique et dangereux, selon elle. Elle a aussi jugé inefficace la politique de Washington envers la Syrie.

Associated Press

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