Le nombre d'indécis a atteint des sommets depuis le début de la campagne et il ne cesse d'augmenter. Selon de récents sondages, de 10 à 18 % des électeurs ne savent toujours pas pour quel parti ils vont voter le 4 septembre.
« Il n'y a clairement pas de candidat, de chef qui attire une sympathie suffisante. [...] L'arrivée de la CAQ brouille les cartes », explique Marc-André Bodet, politologue à la Chaire de recherche sur les institutions et la démocratie de l'Université Laval.
À l'issue des quatre soirs de débats, bien des électeurs n'ont toujours pas eu de coup de coeur. « Il semble que plus la campagne avance et plus le nombre d'indécis augmente », ajoute M. Bobet.
Rappelons que les sondages comportent des marges d'erreur. Par exemple, les sondeurs n'avaient pas décelé la montée du Nouveau Parti démocratique (NPD) aux dernières élections fédérales.