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Le problème des réfugiés syriens s'amplifie

Le problème des réfugiés syriens s'amplifie

Un diplomate turc a indiqué lundi que son pays a suspendu l'accueil des réfugiés syriens temporairement afin de pouvoir aménager de nouveaux camps.

Selon le diplomate, 7000 réfugiés sont bloqués à deux points de passage entre les deux pays. Cependant, la même source assure que les réfugiés reçoivent de l'aide humanitaire.

Par ailleurs, l'ONU a demandé lundi 54 millions de dollars pour les milliers de Syriens réfugiés en Jordanie, notamment les enfants.

Le fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), a précisé l'argent est requis de manière « urgente » pour faire face « aux besoins pressants en termes de santé, de protection, d'eau et d'hygiène, des familles syriennes et de leurs enfants toujours plus nombreux à arriver en Jordanie ».

Dominique Hyde, représentant de l'UNICEF pour la Jordanie, a indiqué que son organisme s'attend à recevoir 70 000 personnes au camp de Zaatari à la fin de l'année.

Dominique Hyde affirme que les enfants risquent de souffrir pour très longtemps s'ils ne reçoivent pas les soins appropriés, notamment la vaccination que beaucoup n'ont pu recevoir en raison des violences.

Environ 200 000 Syriens se sont réfugiés en Jordanie, 17 000 dans le camp de réfugiés de Zaatari, au nord du pays.

Aide américaine et britannique à l'opposition

Le quotidien britannique The Telegraph rapporte que les États-Unis ont donné 25 millions de dollars aux opposants syriens, tandis que la Grande-Bretagne a consacré 5 millions de livres sterling pour aider à la chute du régime de Bachar Al-Assad.

Le journal britannique a précisé que des dizaines d'opposants politiques ont été exfiltrés en Turquie, où ils vont recevoir des formations et du matériel de communication par satellites et des ordinateurs.

Le but de cette opération est de faire de ces opposants le lien entre les rebelles à l'intérieur du pays et le reste du monde.

L'aide aux opposants fait partie d'un plan conduit par Washington et Londres pour que les opposants politiques puissent constituer une solution de rechange au régime Assad.

Les rebelles abattent un hélicoptère

Les rebelles syriens ont affirmé avoir abattu un hélicoptère de l'armée lundi à Damas. Omar al-Qabouni, porte-parole de la brigade rebelle Badr, a indiqué que « c'était une vengeance après le massacre de Daraya ». Une vidéo diffusée par des militants montre un hélicoptère qui prend feu et tombe près d'habitations.

La télévision nationale syrienne a annoncé pour sa part qu'un hélicoptère s'était écrasé près d'une mosquée du quartier de Qaboun, dans l'est de Damas, sans donner de détails.

Une vidéo diffusée par les militants montre l'hélicoptère en feu qui tombe à pic sur un quartier.

« Il volait au-dessus de la partie est de la ville et a tiré toute la matinée. Les rebelles ont tenté de le toucher pendant une heure, ils ont finalement réussi », a déclaré Abou Bakr, un militant du quartier.

Pendant ce temps, de violentes explosions ont été entendues à Damas, où les combats se poursuivent entre les rebelles et l'armée syrienne, qui pilonne les faubourgs de la capitale.

Les hélicoptères ont commencé à tirer des roquettes et des rafales de mitrailleuse dimanche soir sur les quartiers ouvriers sunnites de Djobar, Zamalka et Irbine, en périphérie est de Damas.

Pour les militants, le bombardement est la réaction à une attaque rebelle qui a conduit à la mort d'un tireur embusqué et la capture d'un autre par les rebelles.

« Les hélicoptères ont largué des tracts en ordonnant de livrer ce que le régime décrit comme des terroristes ou de s'exposer à des représailles », a déclaré un témoin joint par téléphone.

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