L'Association libérale fédérale de la circonscription de Guelph, en Ontario, doit payer une amende de 4900 $ pour des appels téléphoniques automatisés faits anonymement pendant la campagne électorale fédérale de 2011.
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a conclu que les appels violaient les règles sur les appels non sollicités parce que les auteurs du message n'étaient pas identifiés. Le Conseil ne se prononce pas sur le contenu des messages.
Le député libéral de Guelph, Frank Valériote, avait expliqué que la bénévole qui exposait les positions antiavortement de son adversaire conservateur dans le message ne s'était pas identifiée par crainte de représailles des groupes pro-vie. Il a collaboré à l'enquête et accepte la décision du CRTC.
Curieux hasard, c'est aussi dans Guelph qu'a éclaté la controverse sur les appels automatisés frauduleux. Élections Canada poursuit son enquête dans ce qui est souvent appelé l'affaire « Pierre Poutine ».
Des appels de gens se faisant passer pour des employés d'Élections Canada demandaient aux électeurs de se rendre à des bureaux de vote inexistants. Contactés par la campagne conservatrice, les plaignants disaient s'être préalablement identifiés comme sympathisants libéraux ou néo-démocrates.
Un texte de Denis Ferland