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Récolte hâtive et complexe pour les producteurs de fruits

Récolte hâtive et complexe pour les producteurs de fruits

Certains producteurs de fruits en Nouvelle-Écosse manquent de main-d'oeuvre pour la cueillette au moment où ils s'attendent à une demande plus élevée que d'habitude pour leurs produits.

À la ferme Van Meekeren, à Kentville, la cueillette des pommes Paula Red a bien commencé, presque 15 jours plus tôt que d'habitude.

Le propriétaire, Stephen Van Meekeren, a rarement vu ça. Il se dit chanceux d'avoir trouvé des travailleurs étrangers dans un vignoble voisin et qui ont pu se libérer pour l'aider. Ils sont jamaïcains, expérimentés et fidèles au poste, souligne-t-il.

Garvin Johnson, qui en est à sa sixième année de travail saisonnier en Nouvelle-Écosse, affirme qu'il n'a jamais eu aussi chaud en cueillant des pommes.

Pour bien des producteurs de pommes, de pêches et de poires, les travailleurs étrangers sont la seule main d'oeuvre fiable. La récolte hâtive vient bousculer les plans puisque ces travailleurs sont embauchés des mois à l'avance. Il était impossible de prévoir une année aussi inhabituelle.

Au verger de Rob Peill, l'attente est longue. Les pommes murissent et elles seront bientôt prêtes à être cueillies, mais les travailleurs étrangers ne doivent pas être là avant un mois.

M. Peil explique que la situation est particulièrement frustrante parce que les prix s'annoncent élevés. La demande vient de l'Ontario, du Québec et du nord des États-Unis où le froid a fait des ravages au printemps.

Les producteurs ne connaissent pas encore le prix qu'il leur sera proposé, mais ils veulent cueillir le plus de pommes possibles parce qu'elles vaudront sans doute trop pour être réduites en jus.

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