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L'heure des devoirs

L'heure des devoirs

Il ne restera que 18 jours aux joueurs et aux propriétaires de la Ligue nationale pour s'entendre sur un nouveau contrat de travail à la reprise des négociations.

Le commissaire de la Ligue nationale, Gary Bettman, a annoncé jeudi que les négociations entre les deux camps reprendront mardi à New York. Il s'agira d'une rencontre entre, d'un côté, Bettman et son bras droit Bill Daly et, de l'autre, le directeur de l'AJLNH Donald Fehr et son frère Steve.

Bettman a une nouvelle fois mentionné que les joueurs et la ligue étaient « très éloignés » dans leurs positions. Les « problèmes économiques fondamentaux », un euphémisme pour parler de la part des revenus qui revient aux joueurs, demeurent le principal point de discorde.

« Nous reconnaissons que ce sera difficile de progresser tant que les problèmes économiques fondamentaux ne seront pas réglés. On fera chacun nos devoirs d'ici [mardi] », a dit Bettman.

Outre ce partage de la tarte entre joueurs et propriétaires, l'autre corde sensible des négociations demeure la question des contrats.

« C'est juste de dire qu'on est très éloignés, a rappelé Bettman. Le syndicat cherche un système avec plus de flexibilité et on veut moins de flexibilité, on vise quelque chose qui ressemble à ce qu'on a eu il y a huit ans. »

« Les joueurs savent que tout le monde serait mieux servi avec plus de flexibilité, a rétorqué Fehr. Les propriétaires ne semblent pas partager leur opinion, ce qui est étrange, car toutes les entreprises veulent moins de réglementation. Mais le sport est parfois différent. »

Cela dit, même si cinq longues journées s'écouleront d'ici la prochaine rencontre, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, croit Bettman.

« Il ne faut pas s'en faire avec l'horaire des rencontres. Dans les négociations, il y a des moments pour se parler en interne et d'autres moments pour discuter avec l'autre camp. »

Le partage des revenus, pas un problème

Par ailleurs, Bettman y a été d'une révélation surprenante. Le partage des revenus entre les différentes équipes, vu par plusieurs comme un autre point de litige, ne serait pas la plus grande source de conflit dans les négociations.

« Je ne comprends pas pourquoi certains insistent tant sur le partage de revenus. Il y en a déjà beaucoup dans notre entente, et il y en avait encore plus dans notre offre initiale. On n'est pas très loin. Les joueurs ont proposé 240 millions comme montant à partager, on a proposé 190 millions. Ce n'est pas un vrai problème de notre point de vue. »

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