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Le baseball à Montréal, viable?

Le baseball à Montréal, viable?

Les Expos peuvent-ils renaître de leurs cendres? D'ici 2035, Montréal possédera toutes les conditions nécessaires à l'implantation d'une nouvelle franchise du baseball majeur.

Toutes? C'est possible. Mais les grandes ligues devront donner un coup de pouce au marché canadien pour que le souhait des amateurs du Québec se réalise.

C'est du moins la prétention de la dernière étude du Conference Board du Canada, publiée jeudi. L'organisme tente d'évaluer à quoi ressemblera la scène sportive au pays en 2035.

Dans sa série intitulée Jouer dans les ligues majeures, le Conference Board détermine les quatre piliers nécessaires au succès d'équipes professionnelles. La taille du marché, l'égalité des chances, les niveaux des revenus et la présence d'entreprises florissantes constituent les conditions gagnantes.

Si le baseball majeur venait justement à niveler les chances dans la ligue pour permettre la prospérité des plus petits marchés, alors Montréal deviendrait un candidat de choix. Le régime financier au baseball est représenté par les auteurs du document comme le facteur pivot. Des propriétaires aux poches profondes et un nouveau stade seraient aussi des conditions essentielles au retour des Expos.

D'ailleurs, à en croire l'étude, tous les sports professionnels canadiens pourraient vivre des années fastes au cours des deux prochaines décennies.

« La croissance démographique devrait se poursuivre et le dollar est bien parti pour conserver toute sa vigueur pendant encore des années. Il n'y a donc pas lieu de craindre que des franchises canadiennes déménagent au sud de la frontière au cours du prochain quart de siècle. On a même de bonnes raisons d'espérer que le nombre augmente », explique le directeur du Centre des études municipales et coauteur de la série, Mario Lefebvre.

Un nouveau trio

Le hockey au Canada, par exemple, bénéficierait de trois nouvelles équipes.

Québec vient en tête de liste. Avec la construction d'un nouvel amphithéâtre et selon les prévisions démographiques du Conference Board, la capitale provinciale prospérerait dans la Ligue nationale.

Aux sept équipes canadiennes actuelles, en plus de Québec, s'ajouteraient la ville de Hamilton et une deuxième franchise dans la région de Toronto d'ici 2035. Dans tous les cas, les villes et les propriétaires devraient allonger des sommes importantes pour rénover ou construire des installations.

Les deux petits nouveaux devraient peut-être même acheter la paix avec les Maple Leafs et leur verser des droits territoriaux.

Prospérité sur tous les tableaux

Le nombre de 3,5 millions d'habitants est le plateau à atteindre pour que Vancouver courtise à nouveau la NBA, toujours selon l'étude. À l'époque du départ de la franchise, en 2001, le huard chutait et la région métropolitaine comptait à peine 2 millions d'habitants. Les perspectives plus enthousiastes du Conference Board pour les 25 prochaines années laissent croire à la pérennité d'une équipe de basketball sur la côte ouest.

Pour ce qui est de la Ligue canadienne de football, outre Ottawa où son retour est déjà prévu, elle pourrait aussi s'implanter à London, Kitchener, Moncton, Halifax et Québec pour porter le total à 14 franchises.

Il y a même une possibilité que les amateurs de football soient comblés par l'arrivée d'une franchise permanente de la NFL à Toronto.

Cette venue aurait par contre des conséquences néfastes sur la santé financière de la LCF.

Le soccer n'est pas en reste. Selon ces prévisions, la MLS doublerait son bassin également et implanterait des formations à Calgary, Edmonton et Ottawa.

Ces trois marchés soutiendraient donc des équipes de la LNH, de la LCF et de la MLS.

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