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La Grèce veut une austérité adoucie

La Grèce veut une austérité adoucie

Le premier ministre grec, Antonis Samaras, entame une valse diplomatique pour obtenir un sursis de deux ans pour redresser les finances de son pays. Il rencontre mercredi à Athènes le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

Jeudi, M. Samaras sera à Berlin pour tenter de convaincre la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande, d'accorder à son pays un assouplissement des mesures d'austérité qui lui sont réclamées.

Dans l'immédiat, Berlin refuse toutes renégociations du plan d'aide accordé à la Grèce. La position de Paris par rapport à un sursis est perçue comme étant plus flexible. Par ailleurs, Mme Markel a d'ailleurs que la rencontre avec M. Samaras ne débouchera sur aucune décision.

Athènes souhaite avoir deux ans de plus, soit jusqu'en 2016, pour redresser ses finances. « Tout ce que nous voulons, c'est un peu d'air pour respirer, remettre l'économie en route et accroître les revenus de l'État », a déclaré M. Samaras dans une interview publiée mercredi par le quotidien allemand Bild.

« Plus de temps ne signifie pas automatiquement plus d'argent », a ajouté le premier ministre grec. Des analystes estiment tout de même que la Grèce aurait besoin de fonds supplémentaires, entre 20 et 60 milliards d'euros, qui pourraient provenir d'emprunts sur les marchés.

Après deux ans et demi de mesures d'austérité, la Grèce continue à être dans une profonde récession, qui perdure depuis cinq ans. Les syndicats ont d'ailleurs organisé une grande manifestation le 8 septembre à Salonique, dans le nord du pays. Au deuxième trimestre, le PIB de la Grèce se contractait de 6,2 % après un recul de 6,5 % de janvier à mars.

En tout, la Grèce devrait recevoir au moins 130 milliards d'euros (environ 159 milliards de dollars canadiens) dans le cadre d'un plan de sauvetage du Fonds monétaire international, le FMI, et de l'Union européenne.

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