La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi matin et l'indice Standard & Poors 500 a même atteint son plus haut niveau depuis mai 2008 au cours de la journée, à 1426,68 points, avant de reculer pour clôturer la séance dans le rouge, à 1413,17 points.
La Bourse de Toronto a terminé sa journée sur un gain modeste, l'indice composite S&P/TSX avait atteint 12 250 points en début de journée avant de redescendre à 12 116 points en fin de séance, en hausse de 0,34 %.
Le secteur de l'énergie a donné de la vigueur aux indices boursiers, le prix du baril de pétrole ayant augmenté de 0,32 % sur les marchés, à 96,58 $ à New York.
Les courtiers avaient pourtant été entraînés mardi matin par l'optimisme des bourses européennes.
Mais pour Lee Munson, analyste à Portfolio LLC, la baisse observée n'a rien de surprenant. « On est monté très haut ces derniers jours, il n'y a donc rien de mal à avoir un peu de recul », a-t-il indiqué.
Depuis le début du mois d'août seulement, le S&P 500 a progressé de 3 %, et ce, malgré le fait que le volume de transaction ait été réduit. Les investisseurs, bien qu'optimistes, sont dans l'attente de voir l'évolution de la situation dans la zone euro.
Les principaux indices boursiers « continuent sur leur avancée de l'été, les investisseurs restant optimistes sur le fait que les rencontres entre dirigeants européens cette semaine produiront des mesures pour endiguer la crise de la dette », indiquent des analystes de Wells Fargo.