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Un projet de route verte entre le Québec et le Vermont est dans les cartons

Un projet de route verte
AP/Toby Talbot

BURLINGTON, États-Unis - Le Québec et l'État du Vermont se dirigent vers la mise en place d'une route verte comprenant des bornes de recharge pour les voitures électriques entre Montréal et Burlington, a annoncé lundi Jean Charest.

«Nous avons conclu que nous pouvions aller plus loin encore dans la mise en place d'une route verte et l'électrification des transports, et nous avons mandaté nos équipes respectives pour étudier la mise en place d'une route verte entre Montréal et le Vermont, en particulier Burlington, avec des bornes de recharge», a expliqué le premier ministre Charest.

Le ministère des Ressources naturelles du Québec, Hydro-Québec et la compagnie d'électricité américaine Green Mountain Power auront la tâche de se pencher sur la faisabilité de ce projet, a précisé M. Charest.

L'évolution du projet doit être discutée lors de la prochaine rencontre, qui se tiendra à Québec l'an prochain.

Le premier ministre québécois se trouvait au Vermont dans le cadre de la 36e rencontre annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada.

La ville de Burlington, où se déroulait cette réunion, a été le théâtre de manifestations dans la journée de dimanche. Entre 500 et 600 personnes ont participé à un rassemblement devant l'hôtel de ville. Plusieurs arboraient le carré rouge en appui aux étudiants québécois, tandis que d'autres frappaient sur des casseroles pour symboliser leur lutte contre la hausse des droits de scolarité et leur opposition aux politiques «néolibérales».

«La rencontre avec les gouverneurs ici, elle est très importante pour nous, a plaidé M. Charest lors d'un point de presse à l'issue de la rencontre. C'est vraiment un forum où on fait la promotion de nos intérêts pour créer de l'emploi, créer de la richesse.»

Jean Charest a fait valoir que les énergies renouvelables faisaient partie «de l'ADN» du Québec et qu'elles constituaient sa «marque de commerce».

Le premier ministre s'est d'ailleurs plaint du fait que plusieurs régions américaines ne considèrent pas les projets hydroélectriques d'envergure comme pouvant faire partie d'un portfolio d'énergies vertes.

«L'opinion des Canadiens est que les projets de grande envergure, incluant les projets hydroélectriques, offrent une complémentarité» aux autres projets concernant les énergies renouvelables, a-t-il déclaré.

«Si nous ne tenons pas compte de tous les facteurs, nous allons nous priver de tout le travail qui doit être accompli.»

Elyse Vollant, une membre d'une nation Innu du nord du Québec, est venue à Burlington pour manifester son opposition aux politiques énergétiques québécoises qui, croit-elle, menacent les territoires et les cultures traditionnels.

«Le Vermont est l'un des principaux acheteurs d'énergie d'Hydro-Québec. [Les habitants de l'État] veulent savoir ce qui se passe à la source [de l'énergie]», a-t-elle déclaré.

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