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Nexen: Stephen Harper dit de ne pas préjuger de la décision du gouvernement fédéral

Nexen: Stephen Harper ne se mouille pas
Courtoisie

OSHAWA, Ont. _ Le premier ministre Stephen Harper avertit les Canadiens de ne pas sauter aux conclusions quant à la position du gouvernement fédéral sur l'offre d'une société chinoise de 15 milliards $ pour l'acquisition du géant pétrolier canadien Nexen.

L'offre sera scrutée en profondeur et évaluée à savoir si elle présente un avantage net pour le Canada, tel que la loi le requiert, a dit mardi M. Harper en marge d'une conférence de presse sur l'annonce d'un investissement par GM à Oshawa, en Ontario.

Le premier ministre a affirmé que le gouvernement veillerait à ce que la transaction soit évaluée avec soin pour "s'assurer qu'elle comporte un avantage net, si elle est approuvée".

M. Harper a déclaré que personne ne devrait préjuger de la décision du gouvernement. L'investissement sera étudié sous tous les angles avant d'être accepté ou rejeté, a-t-il fait valoir.

Si l'offre de China National Offshore Oil (CNOOC) aboutit, il s'agirait de la plus importante acquisition outremer par la Chine.

La société d'État chinoise a promis de s'inscrire à la Bourse de Toronto et de conserver l'ensemble du personnel et de la direction de Nexen.

La société dirigerait ses activités nord-américaines et d'Amérique centrale _ incluant 8 milliards $ d'actifs existants de CNOOC _ depuis l'extérieur de Calgary.

Nexen a fait face à de nombreux défis au cours des dernières années, éprouvant notamment des difficultés lors du lancement de son projet de sables bitumineux de Long Lake, dans le nord de l'Alberta, à la fin de 2008.

À la Bourse de Toronto, mardi, l'action de la société de Calgary a avancé légèrement de sept cents, à 26,42 $, après avoir bondi de 50 pour cent la veille à la suite de l'annonce de CNOOC.

La proposition de prise de contrôle sera examinée de près par le ministre fédéral de l'Industrie, Christian Paradis, et par le Bureau de la concurrence.

Par voie de communiqué, M. Paradis confirmait lundi qu'il se pencherait sur l'acquisition en vertu des dispositions de la Loi sur Investissement Canada avant de donner son aval.

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