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Entrevue avec Élise Marcotte, membre de l'équipe canadienne de nage synchronisée

Portraits d'athlètes: Élise Marcotte
Courtoisie

Originaire de L’Ancienne-Lorette, tout près de Québec, Élise Marcotte pratique la nage synchronisée depuis qu’elle a cinq ans. Aujourd’hui âgée de 23 ans, elle s’entraîne toujours avec autant de passion sous l’oeil attentif de Julie Sauvé, entraîneuse de l’équipe canadienne de nage synchronisée à la piscine du Parc Olympique de Montréal.

Élise était de la délégation canadienne aux Jeux de Pékin, en 2008. À quelques jours de sa participation aux Jeux olympiques de Londres, Huffington Post Québec s'est entretenu avec elle.

Huffington Post Québec: Élise, tu en seras à tes deuxièmes Jeux olympiques. Quels sont les apprentissages tirés de ton expérience à Pékin, en 2008, qui te serviront à Londres?

Élise Marcotte: À l’approche de mes deuxièmes Jeux olympiques, il est certain que ma vision est différente. À Pékin, nous voulions simplement faire mieux que notre 6e place obtenue aux Championnats du monde de 2007. Cette année, nous voulons nous battre pour monter sur le podium et la lutte sera très serrée!

Huff Post: Tu feras non seulement partie des compétitions d’équipe, mais tu prendras aussi part aux programmes libre et technique en duo, aux côtés de Marie-Pier Boudreau-Gagnon. Y a-t-il une épreuve pour laquelle tes attentes sont plus élevées?

ÉM: Nous avons autant de chances de podium dans les deux épreuves! Pour chacune de nos cinq performances, nous avons des attentes très élevées et nous voulons nager à la hauteur de notre potentiel!

Huff Post: L’an dernier, le Canada a remporté la médaille de bronze en combo libre aux Championnats du monde aquatiques de la FINA, à Shanghai. Or, cette épreuve ne figure pas au programme olympique. Malgré cela, as-tu l’impression que les autres équipes prennent les Canadiennes plus au sérieux et sentent que le Canada peut leur ravir une place au podium?

ÉM: En effet, lors de chaque compétition à laquelle nous prenons part, les autres pays viennent nous voir pour nous dire à quel point nous avons progressé et que la bataille sera très féroce à Londres pour monter sur le podium.

Huff Post: Si toi et l’équipe de nage synchronisée remportez une médaille olympique, vas-tu : Pleurer? T’évanouir? Sauter partout hystériquement? Manger tout ce que tu n’as pas pu manger depuis des mois? Faire la fête toute la nuit? Autre chose?

ÉM: Un peu de toutes ces réponses, mais premièrement, je vais aller voir mes parents et mon frère qui seront présents dans les estrades à Londres!

Huff Post: Vous êtes présentement en phase intensive de préparation pour les Jeux. À quoi ressemble une journée typique d’entraînement pour vous?

ÉM: Nous commençons nos journées par des entraînements de musculation de 6:50 à 8:00. Nos entraînements varient: cardio, poids libres, pliométrie. Ensuite, vers 8h15 nous sautons dans l’eau pour faire un réchauffement, soit des longueurs de piscine sur environ un kilomètre.

De 8h30 à 11h30, nous faisons 1h30 de duo technique et 1h30 d’équipe technique; nous faisons beaucoup de répétitions ces temps-ci. Nous avons une pause pour dîner de 11h30 à midi et nous sommes de retour dans la piscine de midi à 15h pour faire une autre séance de 1h30 de duo libre et 1h30 d’équipe libre.

À 15h, nous sortons de l’eau et nous sommes en repos pour l’après-midi… Traitement de physiothérapie ou de massage au besoin! Juste avant le souper, de 17h30 à 18h30, nous avons un entraînement hors de l’eau : nous répétons la routine, mais « à sec ». Ensuite, souper, repos et dodo, puis on recommence le lendemain!

Huff Post: Toutes les filles de l’équipe canadienne de nage synchronisée viennent du Québec! Comment expliques-tu cette concentration de talent dans notre province?

ÉM: Nous sommes très chanceux au Québec, car le sport amateur est très bien encadré. De plus, en nage synchronisée, nous avons eu de très bons modèles. Depuis les 20 dernières années, plusieurs athlètes d'ici nous ont inspirés!

Huff Post: Sais-tu ce qui t’attend après les Jeux olympiques de Londres?

ÉM: Pour ce qui est de ma carrière de nageuse, je continuerai à nager aussi longtemps que j’aurai la passion! Du côté de mes études, je terminerai mon baccalauréat en administration marketing en décembre pour entamer une maîtrise dans un domaine connexe dès janvier 2013!

À propos de l’auteur : Alexandre Duval est rédacteur-blogueur pour Merlin Assurance, étudiant à la maîtrise en science politique et assistant de recherche à l’Université du Québec à Montréal. Au cours des dernières années, il également étudié à Toronto, en France ainsi qu’aux États-Unis, où il a évolué comme joueur de tennis dans la Division 1 de la NCAA.

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