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Le CSSS du Cœur-de-l'Île veut implanter un système multimédia pour divertir ses patients

Divertissements virtuels pour patients malades
alamy

Afin d’amuser ses patients, le Centre de santé et de services sociaux du Cœur-de-l’Île, à Montréal, étudie actuellement la possibilité d’implanter un réseau de divertissement virtuel, a appris Le Huffington Post Québec.

«Nous sommes en mode exploratoire pour le moment», a indiqué la responsable aux communications du Centre de santé et de services sociaux (CSSS), Sylvie Lantier.

Écrans tactiles

Dans l’avis d’intérêt, publié sur le système électronique d’appel d’offres, on découvre toutefois que le CSSS est déjà bien avancé et qu’il sait déjà quel type de système il souhaite proposer.

On peut lire en effet que le CSSS à l’intention de faire installer pour chaque poste d’usager des écrans tactiles, en haute définition, d’une grandeur minimum de 17 pouces. Ces écrans pourraient offrir différentes applications payantes pour le divertissement.

Dans le lot des applications on retrouve bien sûr Internet (courriel, clavardage et webcam), mais aussi des fonctions pour la télévision, les films, les jeux vidéo, les livres audio, la musique, la radio, etc,.

L’installation d’un tel système pourrait aussi permettre au CSSS de communiquer de l’information à ses patients, ou encore de gérer les alarmes déclenchées par les malades via des applications gratuites, écrit-on dans l’avis d’intérêt.

Redevance sur les services

Le divertissement pour les patients pourrait par ailleurs générer des revenus supplémentaires pour le CSSS, par le biais de la vente de publicités, peut-on lire dans l’avis d’intérêt.

«Le CSSS octroierait un contrat pour une période de 10 ans. En contrepartie, la firme retenue verserait au CSSS une redevance sur les services de location, incluant tous les frais d’applications, de périphériques et de services tels qu’identifiés à ce jour. »

Or, avant l’implantation d’un tel système, la responsable aux communications indique toutefois que des études - de faisabilité, par exemple - seront nécessaires.

«On est en train de documenter un tel système de divertissement pour les patients. Nous ne sommes pas encore certain que ça soit faisable», explique Sylvie Lantier, soulignant notamment qu’il y a plusieurs normes d'hygiène à respecter.

La date limite pour les entreprises intéressées est fixée au 30 avril. Le CSSS devrait faire connaître ses intentions dans les mois suivants.

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