Pour gagner en 2019, le Bloc québécois a besoin d'un chef dès 2017.
D'avril 2017 à novembre 2019, les indépendantistes ont 2 ans pour faire le plein des membres au Bloc Québécois, pour renouveler la plateforme et renforcer l'organisation du parti en vue de l'élection. Il n'y a pas trop de temps devant nous.
Une victoire en 2019 est un levier pour la reprise du combat indépendantiste à Québec. Pour cela, le débat démocratique doit se faire dans notre parti, mais surtout avec la population, autour d'une plateforme indépendantiste et d'une résistance critique et systématique au régime canadien. Les jeunes du Québec doivent savoir pourquoi ce régime nous déresponsabilise, nous minorise, nie tous les jours nos valeurs environnementales, sociales et culturelles et nous empêche de jouer à fond notre rôle international. Par sa position à Ottawa et parce qu'il est le seul parti indépendantiste à Ottawa ayant comme seul intérêt est de faire du Québec un pays, le Bloc québécois a comme mission unique de remettre en route le débat démocratique sur notre émancipation nationale.
Nous avons une équipe parlementaire qui se démarque déjà dans la défense des intérêts nationaux du Québec. Il lui faut maintenant un ou une cheffe qui assume pleinement l'indépendance, capable de mobiliser les militantes et les militants, capable de véhiculer une vision et un programme que nous allons bâtir tous ensemble dans des débats démocratiques, capable de créer les conditions pour la mise en place d'une organisation rassemblant tous les secteurs du vaste mouvement indépendantiste.
La seule façon de rassembler tous les membres des partis indépendantistes, tous les souverainistes de cœur, ce ne peut être de se mettre à la remorque d'un seul parti. C'est miser ce qui nous unit plutôt que sur des divergences stratégiques temporaires. Et ce ciment qui nous unit, c'est l'indépendance que le Bloc doit assumer à fond.
Citations Blogue
Voilà pourquoi il faut que le bloc maintienne, augmente et mobilise son propre effectif, quel que soit le lieu où, par ailleurs, certains de ses membres décideront de militer à Québec.
Pour rassembler les indépendantistes qu'ils soient du PQ, de QS ou d'ON, le Bloc doit incarner une véritable convergence par ses propres structures qui seules peuvent lui permettre une action directe et sans entrave de résistance et de critique du régime canadien. Voilà pourquoi il faut que le bloc maintienne, augmente et mobilise son propre effectif, quel que soit le lieu où, par ailleurs, certains de ses membres décideront de militer à Québec.
Nous avons besoin d'un chef ou d'une cheffe capable de rassembler péquistes, solidaires, onistes, capable de mobiliser, et surtout capable de combattre l'attentisme en démasquant les torts du régime canadien et l'urgence de nous donner un pays.
L'année 2017 sera fertile en évènements. En reportant sa course à la chefferie en 2018, le Bloc serait largement dans l'ombre une autre année, en déficit d'attention médiatique et par conséquent à court de l'intérêt et de la mobilisation qu'il mérite. Après la course, avec un chef ou une chef bien en selle, nous pourrons entreprendre sereinement l'indispensable travail sur le programme et sur l'organisation qui nous mèneront à la victoire en novembre 2019. 2018 n'est pas une bonne année pour reporter la course à la chefferie du Bloc. C'est l'année de l'élection québécoise à laquelle les indépendantistes devront et voudront consacrer toutes leurs énergies pour que s'installe à l'Assemblée nationale une majorité de députés indépendantistes, capables de reprendre le chemin du pays.
Une chose à la fois : un Bloc renouvelé, motivé, mobilisé en 2017, une victoire indépendantiste à Québec en 2018, une victoire indépendantiste à Ottawa en 2019.
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