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Le Canada, paradis du blanchiment d'argent?

Qu'il provienne du trafic de stupéfiants, du trafic d'armes ou de la traite des êtres humains, l'argent sale n'a pas sa place dans notre économie. Nos banques, nos entreprises de transfert de fonds, nos casinos, etc., ne doivent pas être des machines à laver l'argent louche du crime organisé, ni servir à financer le terrorisme. Pour protéger l'économie canadienne, Ottawa doit veiller à ce que des imperfections de la Loi ne profitent pas aux criminels en cols blancs.
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Les activités illégales de blanchiment d'argent et du financement du terrorisme sont en constante évolution. Ces dernières années, les techniques utilisées par le crime organisé pour blanchir de l'argent sale sont renouvelées constamment et deviennent de plus en plus sophistiquées. D'autre part, la Loi sur le Recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT) présente des lacunes qui profitent aux groupes criminels.

Qu'il provienne du trafic de stupéfiants, du trafic d'armes ou de la traite des êtres humains, l'argent sale n'a pas sa place dans notre économie. Il ne faut pas que les groupes criminels organisés puissent utiliser notre système bancaire, et les autres systèmes, pour blanchir leurs capitaux. Pour protéger l'économie canadienne, Ottawa doit veiller à ce que des imperfections de la Loi ne profitent pas à la criminalité organisée. Nos banques, nos entreprises de transfert de fonds, nos casinos, etc., ne doivent pas être des machines à laver l'argent sale du crime organisé, ni servir à financer le terrorisme.

Le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) est l'organisme chargé de recueillir, d'analyser, d'évaluer et, au besoin, de communiquer des renseignements dans le but de faciliter les enquêtes et les poursuites relatives aux infractions de recyclage des produits de la criminalité et de financement des activités terroristes.

De nombreuses enquêtes sur les cas présumés de blanchiment d'argent n'aboutissent tout simplement pas.

Le manque de coopération entre les différents organismes qui ont pour mission de collecter, d'analyser et de communiquer avec les autorités compétentes est la cause de ces enquêtes non abouties. Les criminels en profitent pour blanchir de plus en plus l'argent sale issu de leurs activités criminelles en utilisant des stratagèmes de plus en plus sophistiqués qui échappent aux enquêtes.

Pour être efficace, le gouvernement canadien doit prendre le problème au sérieux et redéfinir les rôles des différents organismes. L'harmonisation de la collecte des informations est nécessaire.

Tony Accurso

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