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Les joies de l'été

Comme plusieurs, j'ai maugréé contre le froid et le printemps qui s'éternisaient. Maintenant, je le regrette. En effet, maintenant que la température ressemble plus à la saison et annonce les beaux jours de l'été, je constate ce qui m'attend.
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Comme plusieurs, j'ai maugréé contre le froid et le printemps qui s'éternisaient. Maintenant, je le regrette. En effet, maintenant que la température ressemble plus à la saison et annonce les beaux jours de l'été, je constate ce qui m'attend. Comme les gouvernements qui ont repoussé les travaux sur les routes, les ponts et l'aqueduc, j'ai remis à plus tard les travaux à faire sur le terrain et à la maison. Or, plus tard, c'est maintenant.

J'avais oublié que les joies de l'été riment avec : le déménagement, la peinture, la décoration, la tonte du gazon, la préparation et le sarclage du jardin et de la rocaille, le démarrage de la piscine et son nettoyage quotidien, la taille des haies d'arbustes, l'arrosage des fleurs, la cueillette des fruits, l'installation des meubles de patio, la surveillance des marmottes, ratons laveurs, chats et chiens errants qui pourraient vouloir déguster la récolte du jardin avant nous ou engraisser son sol biologiquement, la coupe du bois mort ou des arbres endommagés par le vent pour alimenter les feux de camp de fin de soirée et en plus, l'ouverture du chalet où il faudra aussi rénover, réparer et entretenir le bâtiment et le terrain pour mieux accueillir les visiteurs attendus ou non.

Et ceci ne tient pas compte de l'esclavage du chlore pour maintenir l'eau de la piscine à un niveau acceptable de ph pour pouvoir se rafraichir environ 20 ou 30 fois si je suis chanceux. Tout cela en combattant vaillamment, au moment des repas, contre les guêpes et maringouins qui se sentiront attirés par l'odeur de la nourriture et la chaire exposée à leurs champs de vision. Ceci explique que je me méfie toujours des beautés décrites comme bénéficiant d'une taille de guêpe. J'y associe souvent la douleur au contact de la bibitte.

Aussi, comme il n'y a pas moyen de profiter d'un moment de répit, le poêle B.B.Q. fera appel à son maître comme s'il rêvait du contact de Ricardo et refusait d'être touché par une femme. Maudit sexiste qui génère des tâches supplémentaires au moment du lavage de la vaisselle puisqu'il faut gratter le dos de monsieur comme un chien qui veut se faire montrer une marque d'appréciation pour avoir fait sa démonstration de finesse.

Vous pourriez vous dire que je pourrais payer des gens pour les travaux et l'entretien de la résidence et du terrain, mais tout cela peut susciter des désagréments. Comme on le voit continuellement dans le secteur de la construction, la valeur des travaux est souvent sous-estimée et la facture est plus importante que prévu sans tenir compte du fait que les travaux peuvent dépasser l'échéancier annoncé.

De plus, un calcul rapide me permet de constater que la belle saison durera théoriquement 16 semaines alors que les travaux qui m'attendent nécessiteront environ 110 jours, il ne me restera que deux jours de répit pour profiter des joies de l'été, mais les gens de la météo prédisent justement deux jours de pluie. J'entrevois que mon hamac ne recevra pas ma visite très souvent et qu'il s'endommagera sous l'effet des rayons du soleil, du vent et de la pluie plutôt que sous mon poids.

Si je rencontrais Vincent Vallières, je lui demanderais si le mur de Fermont est aussi déprimant qu'il le dit dans sa chanson.

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