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Éducation: Québec 2025

À force d'entendre les belles intentions du ministre Sébastien Proulx, j'en viens à me dire que les défis sont énormes pour notre ministère de l'Éducation, mais que si tout le monde y mettait de la bonne volonté, on pourrait accomplir de grandes choses pour le futur dans ce secteur si névralgique pour l'amélioration de notre société.
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À force d'entendre les belles intentions du ministre Sébastien Proulx, j'en viens à me dire que les défis sont énormes pour notre ministère de l'Éducation, mais que si tout le monde y mettait de la bonne volonté, on pourrait accomplir de grandes choses pour le futur dans ce secteur si névralgique pour l'amélioration de notre société.

Si le ministre écoutait vraiment ses trois nouveaux conseillers (le sportif Pierre Lavoie, le chef Ricardo Larrivée et l'architecte Pierre Thibault) en plus des gens du milieu, le projet de Lab-École pourrait changer l'image de l'éducation et améliorer les résultats des élèves.

Imaginons pour un instant nos écoles devenues des milieux de vie agréables et attirants pour la clientèle étudiante. Quelle belle amélioration aussi pour les professeurs que de travailler dans de tels établissements où on n'aurait pas à contourner les chaudières alignées au sol pour recevoir l'eau qui dégoute du plafond parce que la toiture n'a pas été entretenue au moment approprié!

Est-il pensable que les écoles soient au moins dotées d'une salle où les élèves du primaire et du secondaire pourraient faire de l'exercice physique en toute sécurité avec du personnel qualifié pour superviser de telles activités? Il serait souhaitable que l'école devienne le point de départ de la pratique valorisée du sport en invitant des modèles de réussite d'ici à partager leur histoire avec les élèves.

Peut-on imaginer nos écoles dotées de laboratoires de connaissances, des genres de bibliothèques, vidéothèques avec ordinateurs pour favoriser la recherche d'informations par les élèves eux-mêmes?

Est-ce un rêve que de croire que l'organisation des Petits Déjeuners n'aurait plus à recueillir des centaines de milliers de dollars pour nourrir les enfants avant le début des classes? Pourquoi ne pas écouter ces spécialistes qui affirment, preuves à l'appui, que les horaires de cours actuels ne sont pas adaptés à l'horloge biologique des élèves? Si on leur évitait de se lever en pleine nuit pour que l'autobus scolaire n'ait pas à circuler à l'heure de pointe, ils auraient le temps de manger avant de partir pour l'école. Il ne resterait à nourrir que ceux dont les parents n'ont pas les moyens de leur procurer des aliments sains facilitant le suivi en classe, des repas simples que plusieurs élèves pourraient assembler en suivant les conseils du Chef Ricardo.

Il faudra cesser de mettre sur pied des structures dont les résultats sont évalués par des fonctionnaires et ajouter des moyens à la disposition des équipes entourant et encadrant les élèves.

Mais la réussite scolaire devra aussi passer par la simplification des organisations et l'ajout de services aux étudiants dans l'école. Il faudra cesser de mettre sur pied des structures dont les résultats sont évalués par des fonctionnaires et ajouter des moyens à la disposition des équipes entourant et encadrant les élèves. Ainsi, le ministère définirait les programmes scolaires et dicterait les normes minimales à respecter pour délivrer des diplômes.

Les directions d'écoles seraient outillées pour guider la clientèle et pour gérer ses ressources financières, humaines et physiques en l'absence de commissions scolaires remplacées par les Chambres de commerce, ou regroupements d'employeurs responsables de définir les besoins du marché du travail et par les MRC ou municipalités pour gérer les édifices qui seraient aussi utilisées douze mois par année et sur des plages horaires plus étendues pour répondre aux besoins de chacune des communautés...

J'entrevois ces écoles qui ne deviendraient mixtes qu'après le cours secondaire où des professeurs masculins en plus grands nombres seraient affectés à l'enseignement des garçons pour leur procurer des modèles masculins. Les professeurs auraient leur Ordre des enseignants veillant à protéger la clientèle plutôt que des syndicats revendicateurs et percepteurs de cotisations pour les représenter auprès des employeurs en faisant valoir la force du nombre pour une négociation de bras de fer ou la défense des travailleurs qu'ils soient ou non défendables.

Ceci pourrait aussi être un pas de plus vers le respect par la population, d'une profession mal-aimée parce que perçue comme gâtée. Il faudrait cependant en venir à admettre que si les enfants ont besoin de vacances pour se reposer du travail scolaire, les professeurs, passionnés et heureux de l'être ont aussi besoin de repos pour se ressourcer entre deux années scolaires, eux qui souvent, passent plus de temps que les parents avec leurs enfants pendant l'année scolaire en plus de leur transmettre le savoir qui les prépare à devenir des citoyens capables de façonner un avenir meilleur pour notre société.

Les clientèles à besoins particuliers seraient regroupées autour de ressources spécialisées plutôt que disséminées dans toutes les classes. De cette façon, des services adaptés à leurs besoins leur seraient offerts pour atteindre un niveau de formation équivalant à leur potentiel.

C'est le milieu de formation que je souhaiterais pour nos descendants en souhaitant que cela soit possible dans une galaxie près de chez nous dans un avenir rapproché et non pas dans des années-lumière.

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