Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Demandes d'asile : faut pas virer fous

Est-ce que les Haïtiens qui arrivent des États-Unis actuellement sont des réfugiés? On peut en douter.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Le flot des demandeurs d'asile haïtiens arrivant des États-Unis a rapidement submergé les douaniers canadiens et les sites identifiés pour accueillir les arrivants illégaux en attente d'une décision quant à leurs demandes.

Or, un demandeur d'asile se dit réfugié et le gouvernement qui le reçoit doit juger s'il peut prétendre à une protection internationale. Sinon, il est retourné dans son pays d'origine.

Est-ce que les Haïtiens qui arrivent des États-Unis actuellement sont des réfugiés? On peut en douter. Ce sont plutôt des gens qui sont arrivés au pays de l'Oncle Sam au moment du tremblement de terre qui a sévi dans leur pays en 2010 fuyant maintenant le pathétique Américain orange vers le pays du Canadien souriant aux selfies.

Il faut cependant réaliser que le Québec est leur deuxième choix. La Floride ou New York avaient été leur premier choix dès 2010. S'y étaient-ils intégrés? Pourquoi peuvent-ils partir si facilement, sans trop de bagages? Est-ce à dire qu'ils n'ont rien acquis au cours de ces sept années passées au pays du « rêve américain » depuis le tremblement de terre qui leur a fait fuir leur pays d'origine?

Si tel est le cas, on peut se demander comment ils vont s'intégrer chez nous et surtout, quelle contribution ils vont apporter à notre société. Notre pays a besoin de l'immigration pour devenir plus fort, mais il y a une très grande différence entre recevoir des migrants plutôt que des immigrants sélectionnés pour leurs connaissances, pour leur goût de s'intégrer à notre société et même pour leur intention d'y investir.

Par définition et à cause du contexte, les migrants sont des gens dépourvus de tout, souvent les plus démunis de leur pays. Ils deviennent donc rarement des éléments favorisant le développement d'une société, mais plutôt des demandeurs d'aide de toutes sortes et pour longtemps.

L'arrivée des migrants syriens au Québec était très différente de celle des migrants haïtiens qui n'arrivent pas de leur pays, mais d'un autre pays d'asile dont le Président ne veut plus d'eux et menace de les expulser vers leur propre pays. Les Syriens de toutes les classes de la société ont été touchés par la guerre dans leur pays et ont donc un profil différent qui les rend plus aptes à contribuer au développement de nos entreprises et de la communauté.

D'ailleurs, on en a souvent entendu qui disaient qu'ils souhaitent retourner bâtir la Syrie quand le calme y sera revenu. Pourquoi les Haïtiens qui quittent les États-Unis ne retournent-ils pas rebâtir la perle des Antilles? Pourquoi vouloir vivre la vie haïtienne encore une fois ailleurs?

LA PRESSE CANADIENNE

Au lieu de vouloir reproduire le caractère bon vivant de Haïti, ces faux réfugiés devraient réfléchir à cette citation d'un précédent Président américain, John F. Kennedy : « ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Une belle occasion de se lancer le défi de bâtir l'Haïti de leurs rêves.

C'est alors avec fierté qu'ils pourraient nous accueillir comme touristes dans leur pays après avoir acceptés leur invitation si romantique : « Ba mwen un ti bo »

Il faut réaliser que le Québec et Montréal en particulier n'ont pas la capacité de les loger, d'accueillir tous leurs enfants dans des écoles et de fournir de l'emploi à tous ces nouveaux arrivants, même s'ils parlent déjà français. On manque déjà de logements sociaux, donnons-nous le temps d'en créer pour les gens en attente depuis longtemps avant d'en créer pour les nouveaux arrivants que nous ne pourrons pas intégrer à notre société.

Que le maire de Montréal se targue de l'accueil de sa ville devenue Ville Sanctuaire ne devrait pas signifier que l'on rouvre tous les lieux de culte devenus déserts pour en faire des refuges. Il n'est pas souhaitable que le maire de son Hôtel de Ville ait une vue sur le Champ de Mars... haïtien et sur le Vieux Port... au Prince.

Nous avons beaucoup donné pour rebâtir Haïti. Pourquoi devrions-nous aussi accueillir des milliers d'Haïtiens alors que nous ne réussissons pas toujours à rendre heureux ceux qui sont déjà chez nous?

VOIR AUSSI:

Camp de demandeurs d'asile à Saint-Bernard-de-Lacolle

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.