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Cirque constance

Ce que l'on peut tous souhaiter après la vente du Cirque du Soleil, c'est qu'il continue sur son erre d'aller, qu'il soit constant par rapport à ce que nous avons connu.
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Ce que l'on peut tous souhaiter après la vente du Cirque du Soleil, c'est qu'il continue sur son erre d'aller, qu'il soit constant par rapport à ce que nous avons connu. Personne ne peut reprocher à Guy Laliberté, fondateur et dirigeant de la compagnie ces 31 dernières années, d'avoir vendu le Cirque.

Cet événement nous procure même une occasion de se remémorer une belle histoire qui a fait la fierté de tant de Québécois en plus de nous donner comme peuple une visibilité enviable au niveau international. Il ne faut cependant pas oublier que malgré l'ardeur au travail de ses fondateurs, Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et Daniel Gauthier, le Cirque n'aurait pas vu le jour sans la bénédiction de René Lévesque, un autre grand visionnaire qui était premier ministre à l'époque et qui lui a donné le coup de pouce nécessaire pour démarrer son Immortal World Tour, bien avant celui dédié à Michael Jackson.

Malgré un début modeste comme accordéoniste, clown, cracheur de feu et grand échassier, Laliberté n'est pas demeuré longtemps un Quidam. Il est vite descendu du Balcon vert de Baie-Saint-Paul et, même perçu par certains comme un Saltimbanco, il n'en a pas fait de Kà et a réussi à attirer de nombreux Kurios aux spectacles.

L'objectif initial du Cirque réinventé a vite été atteint et les artistes ou athlètes tout comme le public ont vite voulu participer à cette nouvelle expérience. L'évolution de l'entreprise ne s'est pas toujours déroulée dans l'Alegria et les Viva Elvis. Il a fallu y croire et persuader les participants et les promoteurs. Eux aussi ont dû Believe dans ce contexte de Delirium et de Mystère qui entourait le potentiel de survie et de croissance pour une telle entreprise.

Heureusement, les foules ont continué à s'extasier devant les performances et les O admiratifs de la Zumanity ont bien exprimé tout le Love ressenti pour ces spectacles et leurs participants.

Il est possible que l'on érige un jour une statue ou au moins un Totem en hommage à Guy Laliberté et il faudra alors retenir que même s'il n'était pas un ange, il s'est défendu devant ceux qui auraient pu mettre Lola à l'histoire du Cirque.

Guy Laliberté aura été un touriste spatial et aussi un touriste spécial dans notre vie de tous les jours. Il n'a pas été que joueur de poker, il a aussi misé sur le succès de son équipe, avec raison. Ce n'est pas le temps de verser One Drop ou de pleurer la fin du Cirque du Soleil. Il a préparé la relève en nommant, il y a déjà quelques années, Daniel Lamarre comme Président et Chef des opérations du Cirque. Après la liberté parfois débridée, l'amarre gardera le Cirque à l'abri des flots.

De plus, Guy et le Cirque laissent au Québec un héritage riche et Massif grâce à ce nouveau type d'entreprise développé chez nous. Pensons à ses descendants : Cavalia, le Cirque Éloize, les 7 doigts de la main, la Tohu et l'École nationale de cirque regroupant de nombreuses écoles de cirque d'un peu partout au Québec, des pépinières de créativité et de dépassement dans l'originalité.

Guy, dans notre livre des re-Corteo, est dans la liste de ceux qui ont amené les Québécois à croire en leur potentiel et ce serait Beau Dommage que cela s'arrête là. Continue à nous surprendre.

Varekai La Nouba, Amaluna Zaia Joya Zarkana Ovo Dralion!

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