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Dollarama, ou la caverne d'Ali Baba

Dollarama, cet antre commercial où l'on trouve de tout, à des prix plus qu'abordables. Presque une ode à la consommation. Et pourtant, que serions-nous, nous Canadiens, sans Dollarama, l'endroitoù on trouve des choses pouvant être chic?
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Dollarama, cet antre commercial où l'on trouve de tout, à des prix plus qu'abordables, sous des enseignes au positionnement bon marché. Presque une ode à la consommation. Et pourtant, que serions-nous, nous Canadiens, sans Dollarama? Il s'agit bien là des Dollarama, la marque, et non pas des Dollar-stores, ces magasins d'escompte aux prix aléatoires assimilés avec erreur à l'enseigne que nous connaissons tous.

Dollarama, l'endroit cheap où on trouve des choses pouvant être chic. De beaux petits sacs cadeaux aux allures d'Hermès, du papier de soie en veux-tu en voilà, des bougies d'ambiance aux formes asymétriques et futuristes, tout ceci pour de modiques sommes allant de 1 à 3 $.

Pour du bricolage rapide, un anniversaire d'enfants, une fête d'adultes un apéro, Noël, la fête à la bachelorette, Halloween, les pique-niques bucoliques... On passe chez Dollarama chercher une lampe de poche design, des verres en plastique, des coupes de vin et mousseux raffinées, des serviettes de table aux couleurs variées, les décorations du sapin et de la maison, les papiers d'emballage cadeau, les livres et les jouets à offrir aux enfants pour tout et un peu n'importe quoi, et les cartes de souhaits pour les adultes parce qu'expressives, touchantes et à la fois pleine d'humour.

Pour quoi aller ailleurs payer plus cher quand Dollarama nous offre de payer moins, le choix en plus? Le désavantage quand on fait un présent de là, c'est que tout le monde sait combien à coûter l'offrande, et pourtant! C'est le cœur et le prix qui dictent les achats chez Dollarama. Acheter à bas prix, parfois beaucoup, en faisant patiemment la queue et en souriant gentiment à la caissière, nos courses sans grande valeur matérielle, mais combien sentimentale, prêtes à être emportées.

Voir la joie de l'enfant qui déballe son paquet rempli de voitures de course, de peinture à l'acrylique et de canevas pour se prendre pour Rembrandt est magique. Sortir de cette caverne d'Ali Baba chargé de choses utiles et inutiles fait partie des habitudes de consommation de nombre d'entre nous. En témoignent les chiffres concernant l'exercice financier de la bannière.

En 2011, Dollarama c'était une progression du chiffre d'affaires net de près de 13%, plus de 400 millions de dollars de revenus ; et l'ouverture d'une cinquante de magasins. C'est au total 652 enseignes dans tout le Canada, selon le site web de l'entreprise.

Pour l'étudiant sans le sou, mangeant des pâtes au fromage du type Kraft-Diner, comptant minutieusement ses dollars et ayant meublé son modeste appartement de vaisselles et de bibelots trouvés chez Dollarama, ce lieu est une mine d'or.

À chaque coin de rue, d'artère commerciale, l'enseigne toujours présente. Loin du haut de gamme, elle se veut accessible à tous. Aux riches comme aux pauvres, et à la classe du milieu. Dollarama, c'est une expérience d'achat vécue en déambulant dans les allées aux mensurations parfaites pour ne pas se sentir ni trop à l'étroit, ni trop étendu. La principale raison ? Le prix qui fait tant de bien au portefeuille

La prochaine fois on se promet de ne ressortir du magasin qu'avec le contenant en plastique coloré qu'il nous fallait pour nos lunchs, et rien d'autre. Caverne d'Ali Baba, ô toi Dollarama quand tu nous tiens!

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