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Opinion publique: idée que la population se forge sur un sujet en fonction des données incomplètes dont elle dispose et de sa capacité limitée à les analyser.
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Liberté : capacité d'un individu à disposer de ses biens, de son corps et de son esprit comme bon lui semble.

État de droit : cadre juridique essentiel à l'épanouissement de la liberté.

Libertés individuelles : contrat de réciprocité sociale paraphé au point d'équilibre entre les droits des individus et les devoirs de ceux-ci envers la collectivité.

Libéralisme : philosophie des Lumières.

Libéral : adepte des Lumières que les ignares méprennent pour un suppôt des Américains.

Parti libéral : formation politique qui n'a de libéral que le nom.

Parti québécois : formation politique qui n'a de parti que la cause.

Coalition avenir Québec : formation politique qui n'a d'avenir que le nom.

Québec solidaire : formation politique qui n'a de cause que le parti.

Élection : suffrage universel tenu à une date que le parti au pouvoir juge propice à sa réélection.

Gouvernement : parti auquel une minorité des suffrages rapporte la majorité des sièges à l'Assemblée nationale.

Opposition officielle : parti jouant le rôle de figurant dans une parodie théâtrale de la démocratie.

Ministre : député parachuté au sommet d'une gigantesque bureaucratie en raison de la fidélité que ce novice en gestion voue à son chef.

Premier ministre : chef du parti gouvernemental et dépositaire des pouvoirs exécutifs et législatifs.

Duplessisme : abus des pouvoirs que l'absence d'institutions républicaines empêche de circonscrire.

Grande noirceur : domination de l'Église et du clergé sur la société.

Révolution tranquille : domination de l'État et des fonctionnaires sur la société.

Nationalisme économique : ensemble de mesures protectionnistes visant à favoriser les entreprises locales au détriment des consommateurs.

Politique budgétaire : exercice comptable qui consiste à détourner l'argent de l'ensemble des contribuables afin de soudoyer une majorité d'entre eux.

Économie politique : science de la gestion qui consiste à détourner les fonds publics afin de soutenir des projets rentables sur le plan électoral.

Interventionnisme : doctrine estimant qu'un fonctionnaire est davantage susceptible d'effectuer des investissements judicieux que l'ensemble des épargnants qui œuvrent dans un marché des capitaux concurrentiel.

Dirigisme : gestion par une bureaucratie tentaculaire des secteurs névralgiques de l'économie.

Subvention : allocation de fonds publics servant à financer un projet non rentable.

Retombées collatérales : augmentation en parallèle du chômage qu'entraîne la subvention des emplois non productifs.

Étatisme : création de monopoles publics dans le but d'éliminer la compétition.

Compétition : mécanisme économique qui assure aux consommateurs l'accès à des biens et services offrant le meilleur rapport qualité/prix.

Concurrence déloyale : conséquence des interventions de l'État dans l'arène économique.

Secteur public : segment de l'économie regroupant les services essentiels à la population.

Sinécure : avantage revendiqué par un fonctionnaire qui tient la population en otage.

Nationalisme : pathologie collective que développent les peuples sous tutelle politique.

Nationaliste : individu chez qui une carence identitaire se manifeste par un chauvinisme ethnique.

Fédération : entité politique établie afin d'asseoir son autorité sur un territoire délimité à cette fin.

Province : territoire vassal d'un état suzerain.

Fédéraliste : partisan de la suzeraineté du Canada.

Fédérations multiethniques : vestiges d'un impérialisme aujourd'hui désuet.

Autonomiste : provincial aux ambitions démocratiques modestes.

Souverain : dépositaire de l'autorité publique.

Souveraineté : exercice des pouvoirs publics par celui qui les détient.

Souverainiste : électeur qui confond l'indépendance d'un pays avec la notion de souveraineté des peuples.

Indépendantiste : citoyen d'allégeance républicaine.

République : État indépendant gouverné selon la volonté souveraine des citoyens qui le compose.

Républicain : espèce rare dont l'aire de distribution ne s'étend guère au territoire québécois.

Démocratie : gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple.

Référendum : consultation publique éminemment démocratique.

Question référendaire : écrit sibyllin évoquant un projet de société sans le définir.

Constitution canadienne : texte juridique fondamental du Canada rédigé sur un coin de table par un hurluberlu.

Rapatriement constitutionnel : processus au terme duquel fut adopté ladite Constitution sans respecter la démarche démocratique qu'exige la modification de son préambule.

Charte : énumération des droits et libertés dont jouissent les Canadiens.

Clause dérogatoire : article de la Constitution dont l'invocation permet à un gouvernement de se soustraire à la Charte.

Liberté d'expression : neutralisation par l'État des forces s'opposant à la libre circulation des idées.

Affichage commercial : discours publicitaire protégé par la loi à condition de ne pas être rédigé en anglais.

Droit collectif : asservissement des individus à une volonté populaire.

Opinion publique : idée que la population se forge sur un sujet en fonction des données incomplètes dont elle dispose et de sa capacité limitée à les analyser.

Croyance : idée préconçue héritée de l'environnement social dans lequel on évolue.

Consensus social : croyance répandue reléguant la dissidence aux rangs des hérétiques.

Modèle québécois : culte étatiste dont la pratique est imputable à une volonté d'émancipation collective par procuration.

Justice sociale : principe régissant une société au sein de laquelle tous bénéficient d'une chance égale et où seul le mérite détermine le succès relatif de chacun.

Politique sociale : partage arbitraire de la richesse nuisant à sa création.

Valeur : rapport entre l'utilité d'un bien ou d'un service et sa disponibilité.

Darwinisme : théorie de l'évolution des espèces par un mécanisme de mutations aléatoires et de sélection naturelle.

Marché : mécanisme de détermination des prix en fonction de l'offre et de la demande.

Capital : différence entre la valeur des biens ou services produits et ceux consommés.

Capitaliste : détenteur d'une richesse qui suscite la convoitise.

Travailleur : besogneux qui accumule sa propre richesse en accomplissant une tâche productive.

Prolétaire : envieux qui compte joindre les rangs des possédants en s'accaparant les richesses produites par d'autres.

Assisté social : quiconque bénéficie de l'aide d'un fonctionnaire pour s'emparer de la richesse d'autrui.

Impôt : portion de ses avoirs qu'un contribuable cède à l'État afin que ce dernier lui permette en retour de jouir à sa guise du reste.

Contribuable : citoyen payant davantage en taxes et en impôts que l'État ne lui fournit en services.

Bénéficiaire : citoyen recevant davantage en services de l'État qu'il ne verse en revenu au fisc.

Profiteur du système : voir bénéficiaire.

Victime du système : voir contribuable.

Manifestation anti-austérité : parade de sangsues qui saignent le Québec à blanc.

Anarchiste : voyou déguisé en barbare assistant à une mascarade démocratique.

Communisme : ensemble de contraintes structurelles imposées par un régime totalitaire en vue de réaliser sa vision utopique d'un monde égalitaire.

Économie de marché : démonstration empirique de la relation de cause à effet entre les libertés individuelles et la prospérité sociale.

Social-démocratie : tentative désastreuse de combiner le communisme et l'économie de marché.

Syncrétisme politique : échafaudage idéologique comportant les inconvénients d'un système sans pour autant bénéficier des avantages de l'autre.

Souveraineté-association : tentative hasardeuse de marier le fédéralisme à l'indépendance.

Esprit normand : attitude mercenaire de celui qui hésite à choisir son camp.

Langue française : dialecte roman de langue d'oïl dont l'adoption comme langue d'éducation nationale répandit l'usage en France.

Langue québécoise : idiome dérivé du normand et du saintongeais que parlaient au XVIIe siècle les colons partis de l'ouest de la France pour s'installer en Amérique.

Le français québécois : langue étrangère dont la maîtrise rudimentaire révèle l'éducation déficiente du locuteur.

Anglophone : immigrant ayant adopté l'anglais comme langue maternelle après son établissement en sol québécois.

Allophone : locuteur dont les petits-enfants ne partageront pas la langue maternelle.

Minorité : peuple sans État.

Minorité anglaise : communauté linguistique dont l'existence est en grande partie attribuable au mépris qu'elle éprouve à l'égard de la majorité francophone.

Minorité de langue officielle : communauté s'étant arrogée des privilèges linguistiques grâce à l'influence politique de ses membres.

Bilinguisme officiel : politique linguistique qui tend à favoriser la langue dominante de la planète au détriment d'une des plus violemment assiégée.

Diversité culturelle : constatation que la majorité des Canadiens sont d'origine autre que française ou anglaise.

Multiculturalisme : politique d'inspiration biblique (Tour de Babel) s'opposant au modèle du melting pot américain.

Autochtone : citoyen canadien jouissant d'un droit de propriété héréditaire sur un vaste territoire en raison de l'héritage génétique qu'on lui attribue.

Québécois : citoyen canadien résidant au Québec depuis au moins six mois.

Francophones canadiens : citoyens de diverses origines ayant en commun le français comme langue maternelle.

Canadiens anglais : concitoyens dont la culture américaine éveille la méfiance des francophones.

Américain : puissant voisin que les francophones s'époumonent à vilipender.

Canadiens français : peuple dont les politiques suicidaires mènent à la disparition.

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