Samedi dernier, 16 février, a eu lieu la cérémonie d'adieu au grand homme que fût Richard Garneau. Un être exceptionnel, talentueux, respectueux, impliqué et dévoué. Les éloges à son égard n'ont pas cessé d'affluer. Simultanément, à quelques dizaines de kilomètres de ce grand rassemblement, dans une petite chapelle, se tenaient également près de quatre cents personnes regroupées pour célébrer la courte vie d'un homme tout aussi fabuleux, Louis-Philippe Janvier.
De ce dernier, on a salué ces mêmes valeurs de respect, de bonté, d'humilité et d'engagement. Ce jeune homme qui a lutté contre le cancer avant même d'avoir soufflé sa première bougie s'est éteint, à l'âge de 26 ans, alors que cette même maladie a fait un retour fulgurant.
Deux hommes fondamentalement bons qui ont marqué leur entourage, malgré les générations qui les séparaient. Deux êtres d'exception, gravés à jamais dans nos cœurs, sans égard à leur âge.
Ces deux histoires parallèles témoignent de la richesse de la jeunesse d'aujourd'hui qui, à l'instar des plus grands de ce monde qui ont enrichi nos vies de leurs multiples contributions, possède de nombreuses vertus et sait user de sa jeune sagesse pour en faire bénéficier les uns et les autres.Alors que l'on nous rabâche sans cesse les déboires d'une jeunesse en quête d'identité, dont l'avenir semble incertain, ces quelques lignes appellent à la reconnaissance d'un nouveau regard sur ces générations empreintes d'espoir.
Bien que son passage ne fût que trop court, Louis-Philippe aura été pour nous ce jeune sage, ce rassembleur et cette inspiration. Cette étoile filante peut désormais aller s'asseoir fièrement auprès de Monsieur Garneau pour regarder de haut l'imposant héritage qu'ils nous laissent, malgré ces décennies d'écart.
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