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À Katmandou et aux alentours, un million d'enfants ont besoin d'aide

Mon voyage au Népal remonte à bientôt quatre ans, mais je garde encore en moi les souvenirs des enfants et des familles que j'ai rencontrés là-bas. C'est bouleversant d'imaginer qu'à Katmandou et aux alentours, presque un million d'enfants ont besoin d'être aidés dans l'urgence.
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Toute personne qui suit l'actualité est forcément touchée par la situation accablante au Népal.

Quand je tournais le documentaire The Cold Chain pour la BBC, j'ai eu l'incroyable opportunité d'aller au Népal avec l'Unicef. Nous avons suivi le chemin d'un vaccin de l'Inde jusqu'à Katmandou. Nous avons pris la route vers l'ouest jusqu'à Nepālganj, fait un vol décoiffant jusqu'à Talcha avant de randonner jusqu'au petit village de Luma.

Au Népal, 2011

Mon voyage au Népal remonte à bientôt quatre ans, mais je garde encore en moi les souvenirs des enfants et des familles que j'ai rencontrés là-bas. C'est bouleversant d'imaginer qu'à Katmandou et aux alentours, presque un million d'enfants ont besoin d'être aidés dans l'urgence.

Pendant les jours qui ont suivi le séisme, malgré la neige et les températures glaciales, les familles ont été obligées de dormir dehors. Elles ne voulaient pas rester à l'intérieur à cause des dégâts causés dans les bâtiments et par crainte de répliques. J'ai dormi une nuit en tente à Luma, et même avec un sac de couchage et un nombre incalculable de couches, je ne voudrais pas revivre cette expérience. Mais ces familles n'ont pas le choix.

Au Népal, 2011

Le séisme a non seulement détruit leurs maisons et leurs écoles, mais il a aussi mis des millions d'enfants en danger. Ils ont besoin d'un abri, de nourriture, d'eau, de matériel médical, mais aussi de soutien pour pouvoir gérer les événements traumatisants qu'ils ont vécus.

L'Unicef est sur le terrain au Népal, comme depuis plus de 40 ans, et travaille sans relâche pour essayer de trouver tous les enfants touchés par le séisme. Je sais que l'équipe qui est sur le terrain fera tout son possible pour venir en aide aux enfants et aux familles en danger.

Sayera, 20 ans : "Le plus important pour moi, c'est d'avoir un abri. Notre maison s'est complètement effondrée."

Nous ne pouvons pas changer l'expérience terrible qu'ont déjà vécu ces enfants, mais nous devons essayer de faire en sorte qu'absolument tous les enfants touchés soient en sécurité, qu'ils aient à manger et à boire et qu'on leur fournisse les médicaments dont ils ont besoin.

Je sais que quand le malheur frappe, les militants de l'Unicef sont sur le terrain et agissent pour la sécurité des enfants. Mais ils ne peuvent pas le faire seuls. C'est pourquoi j'incite l'opinion publique à soutenir l'appel aux dons de l'Unicef pour le séisme au Népal. Un million d'enfants attendent votre aide.

Ce billet de blogue, publié à l'origine sur Le Huffington Post UK, a été traduit de l'anglais par Clémence Lecornué.

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