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Le futur du capitalisme

Si l'on souhaite que le capitalisme apporte la solution aux difficultés que connaît l'économie mondiale, il doit être reconstruit ou plutôt réexaminé, étant donné le succès qu'il a eu par le passé. Il paraît en effet étrange que tout le monde évoque la complexité de la situation économique sans suffisamment se concentrer sur les points principaux.
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Specialists watch President Barack Obama's Rose Garden speech on a screen at a post on the floor of the New York Stock Exchange Monday. Sept. 19, 2011. (AP Photo/Richard Drew)
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Specialists watch President Barack Obama's Rose Garden speech on a screen at a post on the floor of the New York Stock Exchange Monday. Sept. 19, 2011. (AP Photo/Richard Drew)

Si l'on souhaite que le capitalisme apporte la solution aux difficultés que connaît l'économie mondiale, il doit être reconstruit ou plutôt réexaminé, étant donné le succès qu'il a eu par le passé. Il paraît en effet étrange que tout le monde évoque la complexité de la situation économique sans suffisamment se concentrer sur les points principaux.

Tout d'abord, l'éducation. Il est intéressant de savoir que la formation des jeunes évolue en permanence grâce aux nouvelles technologies, comme Internet et autres méthodes de communication, et que ces derniers sont donc aujourd'hui très en avance sur leur âge. Il est par ailleurs curieux de constater qu'en Occident très peu d'efforts sont faits pour adapter les méthodes d'enseignement et aider les élèves du primaire et du secondaire à manier ces nouvelles technologies.

Les écoles ne devraient pas uniquement enseigner les bases comme la langue, les mathématiques, l'histoire, etc., mais aussi les technologies et les compétences nécessaires dans le monde d'aujourd'hui. Il faut leur apprendre les contraintes des finances modernes. Ils comprendront. Ils comprendront plus que ce leurs parents comprenaient à leur âge. Il faut aussi leur enseigner comment leurs parents payent leur maison et qu'ils apprennent comment se comportent les banques. Tout cela devrait faire partie de leur programme.

Ensuite, il est primordial de se pencher sur les partenariats entre les subventions publiques et privées. Le secteur public devrait par exemple financer les écoles et le secteur privé travailler en proche collaboration avec les enseignants pour mieux comprendre les programmes et aider à les adapter à l'époque dans laquelle nous vivons comme aux 20 années à venir.

Si l'on regarde de près à ce qui peut être entrepris par les gouvernements en partenariat avec le secteur privé, une réponse apparaît comme évidente: les infrastructures, délaissées au Royaume-Uni comme aux États-Unis. Hôpitaux, écoles, transports, etc., les exemples que l'on pourrait donner sont nombreux. Alors pourquoi cela n'a-t-il pas déjà été fait? Parce qu'il y a toujours un retournement politique ou une élection en vue pour ne pas saisir cette opportunité et en voir clairement les résultats.

Le meilleur exemple de partenariat entre le secteur public et privé que je connaisse au Royaume-Uni est la ville nouvelle de Milton Keynes (une des plus importantes d'Angleterre, ndlr) construite grâce au New Town Act (mis en place en 1946 pour renforcer le développement urbain après la Seconde Guerre Mondiale, ndlr). Le gouvernement autorisait que l'argent pour sa construction provienne du budget et de la dette dans lesquels le secteur privé investissait en équité et en dette pour en assurer le succès. Il existe plein d'autres exemples dont on devrait s'inspirer pour la construction de routes et d'aéroports.

J'imagine que pour être pour être honnête il faut reconnaître que le pays à avoir le mieux réussi cela dans le monde est la Chine qui a su se concentrer sur ses infrastructures. Ce qu'elle continue d'ailleurs de faire aujourd'hui. De toute évidence, quelques étapes ont été brûlées à certains moment, comme en construisant en pleine campagne des complexes immobiliers en vue d'abriter des millions de personnes. Mais en même temps cela prouve à tous que ce raisonnement entraîne un changement de taille: un pays qui n'avait jamais eu d'opportunités voit le vent tourner.

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