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Vous êtes meilleur que vous ne le croyez

Je ne vous demande pas de vivre dans le passé ou de le revivre. Je vous demande seulement de vous accorder une chance et de ne pas être aussi dur envers vous.
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Vous avez du potentiel? Le potentiel d'aller loin, oui, mais?

Que l'on se le tienne pour dit, le potentiel n'est pas un gage de réussite puisque nous avons tous le potentiel d'échouer aussi. Vous souvenez-vous d'Alexandre Daigle? Premier choix au repêchage de la LNH, en 1993, Alexandre était destiné à un grand avenir puisqu'il avait le talent et le potentiel. Plusieurs millions plus tard, nous avons malheureusement tous été témoins de sa vertigineuse chute. Un des plus beaux potentiels gâchés...

Vous êtes un de ceux qui ne regardent jamais en arrière? Une fois que c'est terminé, c'est terminé! Au diable le passé, au diable les remords! Vous ne regardez que droit devant et affrontez vents et marées! Tant mieux, et continuez, mais je vous invite à ne pas perdre de vue d'où vous venez et pourquoi (surtout comment) vous êtes où vous êtes présentement tant dans votre vie professionnelle que personnelle. Un joueur de hockey qui va dans le coin de la bande et qui ne regarde pas en arrière la fraction de seconde nécessaire ressort habituellement sur une civière. Un automobiliste qui fait marche arrière et qui daigne regarder dans son miroir risque fortement de ne plus être un automobiliste...

C'est vrai, vous avez fait vos choix et les conséquences de vos choix ont grandement contribué à votre développement, à votre épanouissement, à faire qui vous êtes aujourd'hui. C'est indéniable et je ne vous bousculerai aucunement sur ce point. Au-delà de vos choix, il y a bien évidemment les objectifs que vous vous êtes fixés en cours de route et les nouveaux qui s'ajoutent au fil du voyage. C'est génial! Les objectifs et les buts sont les moteurs de notre propre développement et accomplissement personnel. C'est ce qui fait avancer le train.

Il y a le «vous d'aujourd'hui» et la projection de votre «vous de demain». Mais pour avancer vers le futur, pour vous comparer ou vous évaluer vous-mêmes, pour voir votre progression, pour savoir où vous en êtes rendu: au fond pour comprendre le comment du pourquoi du résultat, il faut tout d'abord faire le même exercice avec le «vous d'aujourd'hui».

C'est-à-dire mon cher Kévyn? J'y arrive mes amis, ne soyez pas comme moi: soyez patient!

Il y a beaucoup d'avantages pour vous de procéder à votre évaluation aujourd'hui pour mieux cibler le parcours et les éléments nécessaires pour atteindre vos objectifs.

Bien évidemment, dans le merveilleux monde du travail, il n'y a pas que vous qui effectuez cette évaluation. Ne pensons qu'aux évaluations annuelles, aux évaluations de mi-mandat, aux évaluations par les pairs, aux évaluations de rendement de projet, aux évaluations universitaires, aux évaluations que vous faites de votre supérieur... Peu importe le type d'évaluation et peu importe qui la mènera, si vous l'avez préalablement fait : vous ne serez d'abord pas surpris du résultat que votre supérieur vous indiquera, vous saurez sûrement aussi les points positifs et négatifs qui seront discutés, et vous aurez probablement des explications justificatives. Il y a beaucoup d'avantages pour vous de procéder à votre évaluation aujourd'hui pour mieux cibler le parcours et les éléments nécessaires pour atteindre vos objectifs.

Mais comment évaluez-vous cette atteinte des objectifs? Seulement, lorsque vous obtenez un 100%? Seulement, lorsque vous terminez la dernière page du livre? Seulement, lorsque vous avez complété ce que vous deviez correctement compléter? Dans un temps acceptable? Ou tout simplement lorsque vous n'avez plus rien à faire ou plus rien sur quoi méditer?

J'imagine que dans tout ceci vous vous comparez avec quelqu'un, soit un collègue de bureau, un collègue de classe, un ennemi juré ou tout simplement avec le chouchou du boss ou du prof!

Je vous pose une question toute simple, tellement simple que peu de monde se la pose. Pourtant, certains -plusieurs- devraient se la poser afin de désamorcer certaines situations de stress; afin d'atténuer les craintes; afin de se calmer les nerfs; et afin de se remonter le moral dans un monde où la confiance en soi est défaillante pour plusieurs.

La question est la suivante : d'où êtes-vous parti pour atteindre ce résultat?

Je ne vous demande pas de vivre dans le passé ou de le revivre. Je vous demande seulement de vous accorder une chance et de ne pas être aussi dur envers vous.

Souvenez-vous, plus jeune, lorsque vous courriez avec votre petit frère ou petite sœur, vous courriez beaucoup plus rapidement que celui-ci et pour ne pas le décourager (et pour ne pas être seul) vous lui laissiez une chance en le laissant partir avant vous... jusqu'au jour où il se mit à courir aussi rapidement que vous. À partir de ce jour, le point de départ a été le même pour tous.

Vous êtes un néophyte en relations de travail en matière d'arbitrage de grief et vous êtes inscrit à un cours universitaire de 45 heures? Vous êtes assis devant un individu qui a déjà une très bonne base en relations de travail. 25 heures après le début du cours, vous êtes évalués. Vous n'obtenez qu'un 60% comparativement à la personne en face de vous qui obtient 80%. Pourtant, vous aviez étudié; vous étiez prêt; vous sembliez moins stupide que la personne en face de vous. Rien à faire, vous êtes insatisfait et déçu du résultat. Pourquoi?

Parce que vous n'avez eu que 60% alors que l'autre en eut 80%? Parce que vous vous attendiez à plus ou bien parce que vous savez que vous pouvez faire mieux? Pourtant, vous avez été meilleur que l'autre selon moi. En 25 heures, vous êtes parti de 0% pour atteindre 60%, alors que l'autre est parti de 50% pour atteindre 80%. Pas si mal finalement, non? Mettez les choses en perspective un peu... quelques fois.

Sans vivre dans le passé, regardez un an en arrière seulement et voyez le chemin que vous avez fait. Sans perdre de vue où vous allez, ne négligez aucunement d'où vous êtes parti. Toutefois, si rien n'a changé, si vous avez fait du surplace, posez-vous des questions.

Dans l'éventualité où vous seriez dans la position de la personne qui plafonne toujours à 80% et qui voulez encore avancer, deux opportunités peuvent s'offrir à vous : vous formez et sortir de votre zone de confort, ou bien changez de position et fixez vous de nouveaux objectifs.

Faites-vous confiance, vous êtes encore meilleur que vous ne le croyez.

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