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Québec se dit prêt à vacciner massivement, mais attend que ça débloque à Ottawa

«C'est un peu comme si on avait une voiture neuve bien réglée, puissante, solide, mais qu'on n'avait pas d’essence.»
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a indiqué que dès que les nouvelles doses de vaccins seront livrées, la vaccination à grande vitesse redémarrera.
Paul Chiasson/La Presse canadienne
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a indiqué que dès que les nouvelles doses de vaccins seront livrées, la vaccination à grande vitesse redémarrera.

Le Québec est prêt à vacciner la population, mais tout est au ralenti en raison du manque de doses fournies par Ottawa, s’est désolé le ministre de la Santé vendredi.

«Je pense qu’on était bien parti, mais on ne vaccine presque plus. Les Québécois doivent savoir qu’au gouvernement, on est prêt à vacciner beaucoup de monde», a affirmé Christian Dubé en conférence de presse.

«C’est un peu comme si on avait une voiture neuve bien réglée, puissante, solide, mais qu’on n’avait pas d’essence, a-t-il illustré. Le gouvernement fédéral a été incapable de nous fournir des vaccins».

Le ministre indique que le gouvernement québécois s’accroche à la promesse de Justin Trudeau, qui avance que toutes les doses promises doivent arriver d’ici le 31 mars. «De notre côté, on est prêt. Dès qu’on va recevoir de nouvelles doses, on va redémarrer la vaccination à grande vitesse», a assuré Christian Dubé.

Par ailleurs, lors de sa conférence de presse de vendredi, Justin Trudeau a continué d’assurer que les six millions de doses du vaccin de Pfizer devraient bel et bien arriver au pays d’ici la fin mars, et que tous les Canadiens qui veulent être vaccinés le seront d’ici septembre.

Les variants suivis de près

Bien qu’à ce jour, seuls huit cas du variant britannique ont été détectés dans la province, le gouvernement prend les nouvelles souches très au sérieux, ont souligné le ministre de la Santé et le directeur national de santé publique Horacio Arruda.

Il est important de retarder le plus possible la présence du nouveau variant, c’est «une course contre la montre», estime Dubé. Et c’est pourquoi il faut rester très prudent dans le déconfinement, a-t-il prévenu. «Il faut prendre pour acquis qu’il y a d’autres cas de variants. C’est pourquoi nous mettons tous les efforts en place pour les trouver et les isoler.»

Actuellement, 8% des tests de dépistages positifs sont analysés pour vérifier s’il s’agit d’une nouvelle souche, et l’objectif est d’arriver à en analyser 10%, a précisé le Dr Arruda.

Des processus de séquençage et de criblage sont mis en place pour pouvoir non seulement détecter les variants, mais aussi de nouvelles souches qui n’auraient pas encore été ciblées. Le tout devrait être pleinement opérationnel au cours des prochaines semaines, et ce, dans les laboratoires de toutes les régions, ont assuré Arruda et Dubé.

Miser sur le dépistage

Il est particulièrement important, dans le contexte actuel, d’aller passer un test de dépistage dès l’apparition du moindre symptôme, a insisté le ministre de la Santé.

Les personnes qui auront été en contact avec un cas confirmé atteint du variant britannique seront contactées afin de s’assurer qu’elles respectent leur quarantaine et elles seront suivies quotidiennement par la santé publique, a-t-il précisé.

Selon le directeur national de santé publique, à l’heure actuelle, les résultats des tests de dépistage sont transmis en moins de 24 heures.

Pour visionner la conférence de presse:

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