Ce samedi 10 août, l’astéroïde 2006 QQ23 ne va pas passer loin de la Terre. D’un diamètre d’environ 500 mètres - soit la taille du plus haut gratte-ciel de New York, le One World Trade Center-, il fonce à plus de 16 000 km/h à travers l’espace.
Il devrait frôler notre planète, à l’échelle de notre système solaire en tout cas, car tout va se jouer à 0,049 unité astronomique, soit 7,4 millions de kilomètres (son orbite est visible en blanc sur le schéma de la Nasa ci-dessous, l’orbite de la Terre apparaît en bleu ciel).
Un astéroïde détecté seulement la veille
Le 25 juillet dernier, l’astéroïde 2019 OK, gros d’une centaine de mètres, a rasé la Terre. Il n’est passé qu’à 72.500 kilomètres de la Terre. C’est cinq fois inférieur à la distance Terre-Lune, et n’a seulement été détecté que la veille de son passage. De petite taille, il a mis en échec les systèmes de surveillance. Malgré tout, il aurait pu dévaster une ville entière s’il avait percuté notre planète.
On estime qu’un astéroïde frappe la Terre une fois tous les deux à trois siècles. D’après les prévisions des scientifiques, aucun d’entre eux ne devrait nous atterrir dessus, dans un futur proche du moins. Il est encore impossible de prévoir le comportement de ces corps célestes sur des milliers d’années.
Pour anticiper une éventuelle urgence, les différentes armées mettent au point des systèmes pour repousser un astéroïde. Une des solutions sera testée dès 2020. La Nasa va envoyer un impacteur cinétique, ce qui consiste à faire s’écraser une fusée sur l’astéroïde en question. Il ira en direction de la petite lune de Dydimos et l’impact devrait avoir lieu en 2022.
Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.