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Pour trouver des extraterrestres, ces scientifiques vont écouter le ciel avec un supercalculateur

Sommes-nous les seuls dans l'univers? Pour répondre à cette question, ces astronomes vont balayer et écouter le ciel avec 28 radiotélescopes et un supercalculateur.
Ce sont des investisseurs privés qui vont financer les travaux pour améliorer l'observatoire Very Large Array du Nouveau-Mexique.
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Ce sont des investisseurs privés qui vont financer les travaux pour améliorer l'observatoire Very Large Array du Nouveau-Mexique.

Rentrer en contact avec une civilisation extraterrestre ou recevoir un message de ces derniers est l’objectif d’un partenariat entre l’observatoire Very Large Array (VLA) du Nouveau-Mexique et des entrepreneurs privés. Ce n’est pas la première mission de ce style, mais cette fois les moyens mis en oeuvre sont plus importants que jamais.

Le VLA est l’un des observatoires radio les plus puissants au monde avec ses 28 radiotélescopes. Il observe la totalité du ciel. Le groupe d’astronomes à la recherche d’extraterrestres, le Seti, va disposer de l’ensemble des données récoltées par le VLA, rapporte The Guardian ce samedi 15 février. Les chercheurs vont ensuite passer ces informations à un supercalculateur dédié qui devra rechercher des grincements ou des signatures technologiques, artificielles, de vie extraterrestre.

Dans un communiqué du 15 février, Tony Beasley, directeur du National Radio Astronomy Observatory qui s’occupe du VLA a déclaré dans un communiqué: “Déterminer si nous sommes les seuls dans l’univers à être technologiquement capables est l’une des questions les plus pressantes de la science, et [nos] télescopes peuvent jouer un rôle majeur pour y répondre”.

Un projet sur le long terme

Les 28 radiotélescopes enverront des messages quand le futur télescope spatial James-Webb aura repéré des planètes potentiellement habitables.
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Les 28 radiotélescopes enverront des messages quand le futur télescope spatial James-Webb aura repéré des planètes potentiellement habitables.

Cette mission entre dans le cadre du projet Seti. Actuellement, les scientifiques estiment que 20% des étoiles de notre galaxie hébergent, dans leur système, des planètes qui sont dans des “zones habitables”. Mais il pourrait y en avoir bien plus.

Pour mener à bien ce projet, en plus des améliorations de VLA sur Terre comme de nouveaux câbles financés par John Giannandrea, cadre supérieur chez Apple. Les chercheurs comptent sur le futur télescope spatial James-Webb qui doit être lancé le 30 mars 2021.

Un travail de repérage

“Le télescope James Webb sera en mesure de nous dire s’ils ont des atmosphères comme la Terre ou Vénus”, a expliqué Victoria Meadows, qui dirige le laboratoire planétaire virtuel de la Nasa à l’Université de Washington.

Par exemple, les astronomes ont déjà repéré 3 planètes de la taille de la Terre qui orbite autour d’une étoile froide (Trappist-1) dans la Constellation du Verseau. Selon les modèles informatiques, ce système est le plus prometteur, sa température et son atmosphère pourraient abriter de l’eau liquide. À l’avenir les observations du télescope spatial permettront d’affiner les recherches.

Il n’y a pas encore de date pour le début de la mission de recherche. En attendant quand on demande à Andrew Siemion directeur de l’institut Seti la première chose qu’il dira à des extraterrestres s’il en rencontre, il répond: “je suppose que je dirais simplement bonjour”.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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