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Les vols de Transat reprendront à compter du 23 juillet

Des vols directs au départ de Montréal se rendront entre autres en Europe.

Transat A.T. a annoncé jeudi la reprise graduelle de ses vols commerciaux domestiques et internationaux à compter du 23 juillet prochain. Ce redémarrage des activités de l’entreprise se fera si les restrictions de voyage sont assouplies.

«La compagnie propose un nouveau calendrier de vols vers plus de 22 destinations en Europe, dans le Sud, aux États-Unis et au Canada jusqu’à la fin de la saison estivale le 31 octobre 2020», peut-on lire dans un communiqué de l’entreprise.

Des vols directs au départ de Montréal se rendront à Athènes (Grèce), Bordeaux (France), Lisbonne (Portugal), Lyon (France), Nantes (France), Marseille (France), Paris (France) et Toulouse (France).

Des voyageurs pourront aussi s’envoler à bord d’un avion d’Air Transat vers Cayo Coco (Cuba), Cancún (Mexique), Fort Lauderdale (Floride) et Punta Cana (République dominicaine), tant au départ de Montréal que de Toronto.

Air Transat offrira un vol direct par semaine vers Port-au-Prince (Haïti) à partir de Montréal.

Un programme domestique doit aussi relier les aéroports de Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver.

Les agences de voyages de Transat ouvriront progressivement à partir de lundi.

La pandémie de COVID-19 a forcé les fermetures de frontières et terrassé l’industrie mondiale du transport aérien, avec une incertitude qui plane toujours sur sa reprise.

Transat A.T., société mère du transporteur aérien, souligne qu’à partir de la mi-mars, ses vols ont essentiellement servi à rapatrier des Canadiens et que plus de 85 % de ses effectifs ont été temporairement mis à pied.

Ses appareils sont tous cloués au sol depuis le 1er avril.

Entente modifiée avec Air Canada

La pandémie risque d’«influencer le résultat» de la transaction qui doit permettre à Transat de passer sous l’aile d’Air Canada.

Le voyagiste québécois a effectué ces annonces jeudi, en dévoilant ses résultats du deuxième trimestre terminé le 30 avril. La période s’est soldée par une perte nette de 179,5 millions $ ou 4,76 $ par action, ainsi que des revenus de 571,3 millions $, en recul de 36 %.

Si elle demeure «fermement engagée» à l’endroit de la transaction avec Air Canada, la société mère d’Air Transat a prévenu que «certains facteurs hors de son contrôle et liés à la pandémie» pourraient influencer l’arrangement proposé de 720 millions $.

«Les conditions de marché de l’industrie mondiale ont été transformées du tout au tout», explique l’entreprise établie à Montréal.

Les actionnaires de Transat A.T. ont accepté l’offre de 18 $ par action d’Air Canada, mais à la Bourse de Toronto, le titre du voyagiste a clôturé, mercredi, à 6,11 $.

«Il y a des craintes que la transaction ne soit menacée, d’autant plus que le secteur de l’aviation est durement touché et risque de mettre entre trois et cinq ans à se relever», a souligné l’analyste Mona Nazir, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, dans une note envoyée aux investisseurs.

Après le Bureau de la concurrence du Canada, la Commission européenne a également soulevé des préoccupations à l’égard de la transaction, qui, à son avis, pourrait se traduire par une hausse des prix. Elle a décidé de l’étudier de manière plus approfondie en se donnant jusqu’au 30 septembre pour trancher.

La décision du gouvernement Trudeau est toujours attendue. Initialement prévue pour le deuxième trimestre, la clôture de la transaction, si elle va de l’avant, pourrait survenir vers la fin de l’exercice.

Avec La Presse canadienne.

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