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«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

Comme d'habitude, Michel Barrette n'a pas manqué d'histoires rocambolesques!
Michel Barrette
Radio-Canada
Michel Barrette

Les histoires rocambolesques de Michel Barrette, la franchise de Pierre Lapointe, le dévouement de Peter Simons, la fraîcheur de Geneviève Guilbault... voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

Histoires de chars

Si La vraie nature se déployait pratiquement au même moment à TVA, Michel Barrette n'a pas renié la sienne sur le plateau de Tout le monde en parle en jasant de l'un de ses sujets favoris : les voitures!

Venu promouvoir son ouvrage Histoires vraies de chars, d'avions, de motos, de sièges bananes et de meurtres, l'humoriste, animateur et comédien a raconté, entre autres anecdotes concernant ses précieux bolides à quatre roues, qu'il avait déjà perdu son permis de conduire «à vie» au Nouveau-Brunswick, à l'époque où l'armée l'avait envoyé dans cette province. Prenant plaisir à narguer les policiers qui lui remettaient des contraventions en redémarrant sur les chapeaux de roues une fois l'avertissement reçu, Barrette s'est mis à accumuler les tickets... qu'il n'a jamais payés! «Je me suis retrouvé dans un bureau à me faire engueuler et traiter de fou...», s'est remémoré Michel Barrette, amusé. «Tu as un petit côté délinquant qui a besoin d'être nourri tout le temps», lui a fait remarquer Dany Turcotte, plus tard dans l'entrevue.

Le conteur verbomoteur a également détaillé son habitude de «baptiser» ses véhicules en les conduisant jusqu'à la pizzeria Bill's Pizza, à Old Orchard, a répondu «J'ai essayé» lorsqu'on lui a demandé s'il avait eu plus de chars que de blondes, a reparlé de cette Sue O'Bryan qui lui a fait perdre sa virginité à la fin de l'adolescence (et dont il nous entretenait ici) et a finalement épilogué sur sa passion pour la course automobile, qu'il partage avec deux de ses quatre fils, l'aîné n'ayant aucun intérêt pour les voitures et le benjamin étant pour l'instant trop jeune. Le père et ses deux garçons s'en sont d'ailleurs donnés à cœur joie sur les pistes cet été, de Trois-Rivières à Mont-Tremblant.

«C'était un rêve pour moi. Imagine que tu es sur la piste, avec tes deux fils (...) J'étais très ému de tout ça, parce qu'ils partagent la même passion que moi pour la course. J'en ai au moins sauvé deux sur quatre», a blagué Michel Barrette, qui dit ne pas craindre pour la sécurité de sa progéniture dans ce sport.

«J'ai risqué beaucoup plus souvent ma vie quand j'étais jeune en faisant des conneries (...) que sur une piste de course. On est des professionnels, on a suivi nos cours, on a des casques de sécurité, des ceintures, des cages de sécurité, des filets. Les petites voitures sont très sécuritaires (...) Malgré toutes les cabrioles qu'on a fait cet été, quand je vois mon fils avec une cigarette dans les mains, je trouve ça plus dangereux que de le voir avec un casque sur la tête (...) S'il me disait, «p'pa, j'ai deux choix», je dirais : continue à faire de la course et lâche la cigarette.»

«Tout le monde en parle», les invités du 8 octobre 2017

Ça va chauffer

Le visage de la nouvelle députée caquiste du comté de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, était peut-être déjà familier à certains Québécois, puisque la dame a déjà participé à la compétition culinaire Ça va chauffer, diffusée à CASA et TVA. Ce qui lui a valu toute une «question qui tue», dimanche, de la part de Guy A.Lepage, qui a voulu savoir si elle compte «cuisiner» ses adversaires à l'Assemblée nationale.

«Je pense que c'est notre rôle dans l'opposition de cuisiner ou de mettre de la pression sur nos adversaires, qui ont tendance à aimer se réfugier dans un certain statu quo quand on ne met pas assez de pression, ou quand on n'est pas en période électorale», a répliqué la jeune femme, présentement enceinte d'une petite fille qui se pointera le bout du nez en décembre. Geneviève Guilbault a révélé que son conjoint prendra la majeure partie du congé parental alloué à son foyer pour s'occuper du poupon.

Celle qui affirme ne cacher aucun squelette dans son placard, mis à part une ou deux contraventions («J'ai l'air d'avoir eu une vie plate ; pas tant que ça, mais rien de douteux, de méchant ou de problématique») croit beaucoup au potentiel de la Coalition Avenir Québec au prochain scrutin général. «Depuis six ans, ce parti-là s'est beaucoup crédibilisé, on s'est solidifiés, l'équipe s'est bonifiée. On a quand même (...) des libéraux, on a des gens qui proviennent des péquistes, on a des gens qui n'avaient pas d'allégeance connue auparavant, qui se sont joints à la CAQ, des gens de l'ADQ, à l'époque (...) Nous, c'est l'union fait la force, et je pense qu'on en est la preuve. (...) Je pense que les gens nous perçoivent de plus en plus comme l'option aux deux vieux partis dont les gens sont tannés »

Élue à 51% des voix dans sa circonscription la semaine dernière, Geneviève Guilbault sentait une «volonté de changement» pendant sa campagne électorale, mais n'aurait pu prévoir l'écrasante majorité qui l'a portée au pouvoir, et qui l'a «agréablement surprise», a-t-elle spécifié.

Quétaine, mais pas quétaine

Martine St-Clair a eu droit à un appel de Pierre Lapointe, au printemps dernier, lorsqu'elle a exprimé dans un statut Facebook avoir été blessée par un commentaire formulé par le chanteur à La voix. Pierre Lapointe avait alors souligné à une candidate qu'elle avait bien rendu Il y a de l'amour dans l'air, de St-Clair, même si cette chanson, avait-il commenté, est «quétaine».

Pour se racheter, l'auteur-compositeur a d'abord envoyé à l'idole des années 80 un message pour s'excuser, puis lui a téléphoné. «On oublie des fois... Pour être bon à la télé, il faut être naturel. Et on oublie que, durant un direct, on est devant plusieurs millions de personnes, et que ça peut blesser des gens qu'on aime profondément. Je n'ai pas dit que Martine St-Clair était quétaine, loin de moi cette idée-là. C'est un peu pour ça que j'ai pris la peine de lui écrire et de l'appeler. J'ai choisi avec Stéphane Laporte cette chanson-là, parce qu'on la trouvait bonne, on la trouvait belle. Le mot quétaine n'était peut-être pas approprié», s'est justifié Pierre Lapointe, avant d'ajouter :

«Maintenant, moi j'ai le «quétaine» facile, même quand je parle de mes affaires (...) C'est relatif, et pour moi ce n'est pas nécessairement péjoratif. Pour moi, ça peut être beau, aussi. Moi, je trippe sur Joe Dassin depuis toujours...»

Michel Barrette a saisi la balle au bond pour rigoler et a demandé à Pierre Lapointe s'il avait déjà entendu son succèsLe temps d'une dinde, ce à quoi Dany Turcotte a rétorqué : «Le temps d'une dinde, c'était pas quétaine, c'était mauvais!»

Quant à la controverse qu'il avait déclenchée au printemps 2016 à la table de Tout le monde en parle en décriant la culture des vedettes de statut «A», «B» ou «C», Pierre Lapointe a refusé de s'y mouiller à nouveau. «J'avais dit ici que je n'allais pas en reparler. Ça ne se passera pas ce soir», a-t-il simplement décrété, sans que Guy A.Lepage ne s'oppose à son mutisme.

«Mon Dieu que je vous aime!»

La présence de Peter Simons faisait un peu suite au passage de Mélanie Joly la semaine dernière. Le président de la chaîne Simons milite non seulement pour un traitement équitable des compagnies d'ici et de celles d'ailleurs en ce qui a trait aux responsabilités fiscales, mais également pour un plus grand équilibre dans le partage des richesses dans la société. Son discours en ce sens était inspirant.

«Sans action, on verra de plus en plus l'impact, a-t-il argué. Ce n'est pas juste une question de payer moins d'impôts et avoir moins de taxes ; mon père est malade présentement dans un CHSLD. Un bain par semaine... C'est sûr que je peux m'en occuper de mon père, je compense. Mais je visite souvent, je vois les gens à côté, et je me demande, à chaque visite : est-ce que telle madame est capable de compenser? Est-ce qu'ils ont les moyens ? Et ça, pour des gens ainés, je voudrais au moins donner du respect. L'éducation de nos enfants, il ne faut pas couper à ce niveau-là, maintenant. L'éducation est l'avenir de notre société. Un bain, ça se corrige. Mais un manque d'éducation, un décrochage jusqu'à 20 ans, ça prend une génération à corriger.»

«Mon Dieu que je vous aime», est intervenu Pierre Lapointe, avant de renchérir aux propos de Monsieur Simons.

«Faut éduquer les gens à bien manger, à faire du sport, à être cultivés, à être curieux, et il va y avoir moins de racisme, moins de violence, il va y avoir moins de quartiers défavorisés... Ça vient avec. Moi, je paie mes impôts, je paie mes taxes. Je suis fier de participer à ce projet-là», a énuméré Pierre Lapointe avant de lancer à nouveau des fleurs à Peter Simons, et de continuer sur sa lancée.

«On est en train de dire aux compagnies internationales : faites des centaines de milliards par année, allez placer ça dans des paradis fiscaux. Prenez l'argent du peuple et faites-la disparaître du système, appauvrissez tout le monde... On est en train d'acquiescer à ça. (...) C'est horrible, et ça prend du leadership. Il faut que les politiciens passent des lois, ils ont le pouvoir de passer des lois dans le pays, où ils gouvernent», a insisté celui qui vient de lancer l'album La science du cœur.

Des nouvelles de Patrick Zabé

À la fin d'un intéressant échange sur le TDAH, occasionné par la présence de Kim Rusk, qui présente ces jours-ci son bouquin J'aime les TDAH, l'animatrice a donné des nouvelles de son père, le chanteur Patrick Zabé, qui est atteint de la maladie de Parkinson.

«Mon papa, il va bien. Il vient tout juste de finir la Tournée des idoles, avec Michèle Richard. Il a fait plusieurs spectacles. Il a 75 ans, le temps avance...», a commencé Kim Rusk, avant de poursuivre en racontant combien elle est fière de l'auteur de ses jours.

«C'est une maladie dégénérative. On voit les symptômes de plus en plus, mais il s'entraîne à tous les jours. Il vient de finir sa tournée et il est au gym le lendemain matin, à 6h, et il pédale. À son rythme, mais il pédale. Il bouge. Je suis fière de lui. Il reste allumé, il chante. Mon père ne parle pas fort (...) mais la voix, quand il chante, est toute là. (...) La scène, c'est là où il s'émancipe le plus.»

On a également revu des images de la victoire de Kim Rusk à Loft Story, en 2006. La principale intéressée, qui a beaucoup changé depuis, a confié que son seul excès, lorsqu'elle était entre les quatre murs du loft, était la bouffe. «J'ai beaucoup mangé. On ne faisait que ça et on ne bougeait pas...»

À propos de la téléréalité, Kim Rusk assure n'éprouver aucun regret. Elle était jeune, soutient-elle. En effet, elle n'avait que 22 ans lorsqu'elle s'est prêtée à l'exercice des caméras 24 heures sur 24. «J'avais envie de vivre une expérience, pour moi, c'était comme un voyage. J'avais étudié en radio-télé, j'ai vu ça comme une opportunité, comme une autobus du show-business. Je me suis dit : pourquoi pas!»

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