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Tel-jeunes et l'artiste visuelle Pony s'unissent pour la santé mentale

Sarah-Jeanne Labrosse, porte-parole de Tel-jeunes, se dit très fière de cette nouvelle collaboration.
Voici une image qui fera partie de la nouvelle collection de vêtements de Pony, créée en collaboration avec Tel-jeunes.
Courtoisie/Tel-jeunes
Voici une image qui fera partie de la nouvelle collection de vêtements de Pony, créée en collaboration avec Tel-jeunes.

L’illustratrice et artiste multidisciplinaire Gabrielle Laïla Tittley (alias Pony), bien connue pour ses dessins cinglants et amusants, s’associe à Tel-jeunes pour une campagne abordant la santé mentale chez les jeunes. La porte-parole de l’organisme, Sarah-Jeanne Labrosse, se dit très fière de cette nouvelle campagne alliant collection de vêtements et vidéos ludiques.

La collection «Mental Wealth», réalisée en partenariat avec Tel-jeunes, a pour but de rappeler à quel point la santé mentale est une richesse, et d’inciter les jeunes à en parler à des adultes de confiance, dans les moments moins roses.

«Le but de cette campagne était d’aborder un thème qui est plus que jamais important, explique Gabrielle Laïla Tittley. Les chiffres le démontrent, surtout chez les jeunes, l’anxiété et la dépression sont partout...»

“Tous les moyens sont bons pour faire du bien, et pour rejoindre le plus de jeunes possible. Le but, c’est de normaliser l’appel à l’aide, que les jeunes ne snobbent pas les services qui leur sont offerts.”

- Sarah-Jeanne Labrosse

La porte-parole de Tel-jeunes, Sarah-Jeanne Labrosse, qui avoue être elle-même «une fan» de l’art de Pony, se réjouit de cette nouvelle collaboration.

«Il y a beaucoup d’humour et d’intelligence dans ce qu’elle fait... et c’est beau! lance la comédienne chouchou des ados. Tous les moyens sont bons pour faire du bien, et pour rejoindre le plus de jeunes possible. Le but, c’est de normaliser l’appel à l’aide, que les jeunes ne snobbent pas les services qui leur sont offerts.»

Et la mode est un excellent moyen d’y arriver, croit-elle.

«Les jeunes consomment énormément d’images de vêtements, de mode... ils aiment s’affirmer à travers leurs couleurs, ajoute Sarah-Jeanne. Quelqu’un comme Pony, qui a une image aussi forte, aussi cool, peut les décomplexer. Elle est tout sauf corpo!»

Sarah-Jeanne Labrosse a d’ailleurs hâte de porter ces morceaux, pour que «ça fasse jaser et que ça puisse faire écho».

La moitié des profits des ventes des items de la collection Pony-Tel-jeunes ira à la Fondation Tel-jeunes.

Des vidéos humoristiques

La collection de vêtements est aussi accompagnée de cinq courtes vidéos qui seront partagées sur les réseaux sociaux.

Ces vidéos, qui sont aussi les premières réalisées par Gabrielle Laïla Tittley (son rêve depuis longtemps), abordent la cybertintimidation, la dépendance à la technologie, la consommation, la solitude et l’hypersexualisation.

«On aborde ces thèmes-là de manière optimiste, avec un message très ″feel good″, explique Gabrielle. Le but, c’est de dire: ne gardons pas ça tabou, il y a de l’aide pour ça et Tel-jeunes en est un bon exemple.»

L’artiste considère d’ailleurs que s’associer à cet organisme est «la meilleure idée ever», elle qui a souffert de troubles alimentaires, plus jeune.

«J’ai vécu ça pendant dix ans, ç‘a été l’épreuve souffrante et plus difficile à surmonter de ma vie. Je suis aussi quelqu’un de nature très anxieuse, c’est quelque chose qui me suit au quotidien. Et j’ai eu des problèmes de dépendance aux drogues dans le passé.»

L'artiste visuelle Gabrielle Laïla Tittley, alias Pony
François Hache
L'artiste visuelle Gabrielle Laïla Tittley, alias Pony

Elle ajoute avoir été trop gênée, personnellement, pour utiliser les services de Tel-jeunes quand elle était enfant ou adolescente, mais qu’elle croit que cela aurait pu lui faire beaucoup de bien.

«La première fois que je suis allée chercher de l’aide professionnelle, c’était quand j’étais déjà adulte, ajoute-t-elle. Et à Tel-jeunes, tout le monde est formé, ce sont des professionnels. C’est une ressource ultra bonne pour les jeunes, et je crois qu’on a besoin de se faire rappeler que ça existe, et qu’il n’y a pas de gêne.»

L’illustratrice s’est tout de même inspirée de ses souvenirs d’enfant pour les couleurs et les images qu’on voit dans cette collection et dans les vidéos, qui rappelleront (aux plus vieux!) l’esthétique des campagnes de Tel-jeunes dans les années 1990.

À ceux qui se demanderaient pourquoi le nom de la collection est en anglais, tout comme les quelques mots écrits dans les vidéos, l’artiste qui a été élevée à Terre-Neuve-et-Labrador par des parents bilingues explique que, lorsqu’elle crée, elle réfléchit d’abord en anglais. C’est le jeu de mots en anglais avec richesse («wealth») et santé mentale («mental health») qui lui a inspiré le reste.

La collection «Mental Wealth» sera disponible dès le 16 novembre dans une boutique éphémère au Ausgang Plaza, à Montréal, et en ligne à partir du 18 novembre.

À VOIR AUSSI: le témoignage d’une jeune femme souffrant de troubles anxieux

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