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Sondage Léger: accepteriez-vous d'implanter une puce électronique dans votre cerveau?

La majorité des Canadiens semblent plutôt réticents.
metamorworks via Getty Images

Il y a tout juste quelques années, la question semblait farfelue, tout droit sortie d’un film de science-fiction des années 1980. Mais des avancées technologiques considérables permettent maintenant d’insérer des petites puces dans le corps humain, que ce soit pour lui donner accès à certaines portes verrouillées ou pour améliorer ses performances. Et vous: si on vous proposait de vous implanter une puce dans le cerveau, qui vous rendrait plus intelligent ou améliorerait votre mémoire, seriez-vous partant? La majorité des Canadiens (54%) ne semble pas très enthousiaste, selon les résultats d’un récent sondage Léger.

Et un Canadien sur cinq ne savait pas quoi répondre à la question, ce qui laisse penser qu’une proportion assez élevée de répondants ne s’étaient jamais posé la question.

Léger

La proportion de Québécois qui seraient à l’aise de se promener avec une puce dans le cerveau est dans la moyenne du pays (25%). C’est dans les provinces de l’Atlantique que les gens semblent le moins frileux: 30% des répondants accepteraient d’avoir un implant dans le cerveau.

Sans surprise, la génération des 18-34 ans est celle qui semble la moins réticente à cette avancée technologique; 36% accepteraient cette puce.

Pour l’instant, les puces implantées sous la peau le sont surtout près de la main, pour remplacer une carte magnétique ou une clé, par exemple.

Mais de nombreux chercheurs travaillent actuellement sur des projets de puces qui seraient implantées dans le cerveau, pour améliorer la mémoire et les fonctions cognitives. Cela pourrait être très utile pour certaines personnes souffrant de certains troubles mentaux, ou de maladies dégénératives comme le Parkinson et l’Alzheimer. Toutefois, cette technologie soulève aussi de nombreux enjeux éthiques: si cela devient accessible aux plus fortunés qui n’ont pas nécessairement de maladie dégénérative, ce genre de puce pourrait être perçu comme du «dopage», avance la chercheuse Nathalie Voarino, dans un dossier de La Presse sur le sujet.

En attendant, pour passer le temps, vous pouvez toujours regarder Blade Runner... ou Terminator.

*Ce sondage Léger a été réalisé du 26 au 28 mai 2019 auprès de 1522 Canadiens représentatifs. Aux fins de comparaison, pour un échantillon probabiliste, la marge d’erreur est de 2,5%.

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