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Sears Canada fait face à la grogne populaire

Sears doit affronter plusieurs clients insatisfaits.
Scott Olson via Getty Images

En pleine restructuration, Sears Canada doit affronter plusieurs clients insatisfaits des récentes mises à pied. Ils expriment leur frustration via les médias sociaux à l'aide du mot-clic #BoycottSearsCanada.

La compagnie, sous la protection de la cour face à ses créanciers, tente de retenir les consommateurs et d'augmenter ses ventes. Or, chaque coup de publicité fait sur sa page Facebook provoque une vague de commentaires négatifs de la part d'internautes insatisfaits des récentes fermetures de magasin et de la mise à pieds d'employés.

L'absence d'indemnités de départ pour les employés qui ont perdu leur emploi ainsi que la saga entourant le régime de retraite des anciens employés soulèvent particulièrement la colère sur la page Facebook de Sears Canada.

« Si vous voulez la justice pour les employés de @SearsCA qui se font avoir par @SearsCA alors #BoycottezSearsCanada et leurs soldes de liquidation », écrit sur Twitter John Jansik de Calgary.

Le versement de primes totalisant 7,6 millions de dollars à de hauts dirigeants est également critiqué par des personnes qui indiquent ne plus vouloir mettre les pieds dans un magasin Sears.

Selon Bruce Winder, analyste dans le secteur du commerce de détail, il s'agit d'un « cauchemar pour les relationnistes » qui « n'aidera pas [Sears], qui veut créer une dynamique pour ses ventes ».

Les gens sont particulièrement sensibles aux causes touchant des personnes jugées vulnérables comme des travailleurs du secteur du commerce du détail, juge le membre du Retail Advisors Network, basé à Toronto. « Lorsque les consommateurs sentent qu'une compagnie ne traite pas adéquatement des personnes vulnérables, ils ripostent », résume-t-il.

Sears Canada a indiqué à CBC que ses problèmes économiques ne lui permettaient pas de rembourser tous ses actionnaires, incluant les allocations de départ de ses employés.

De plus, l'entreprise a défendu sa décision d'allouer des bonus à ses cadres. Elle croit qu'ils seront nécessaires pour redynamiser ses activités.

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