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Début de récolte pour Klô Pelgag au Premier Gala de l’ADISQ

Les festivités de l’ADISQ ont été lancées, jeudi, avec la tenue du Gala de l’Industrie et du Premier Gala.
Paméla Lajeunesse

Les festivités de l'ADISQ ont été lancées jeudi avec la tenue, en après-midi et en soirée, du Gala de l'Industrie et du Premier Gala. Si on se fie aux premiers résultats, la jeune Klô Pelgag est en bonne posture pour être couronnée reine du bal au terme de l'ultime cérémonie de dimanche, qu'animera Louis-José Houde.

La jeune auteure-compositrice-interprète a reçu, lors du Premier Gala piloté par Sébastien Diaz au MTelus, les trophées de l'Album de l'année – Alternatif et de l'Album de l'année – Choix de la critique pour son dernier disque, L'Étoile thoracique. Celle qui avait été nommée Révélation de l'année en 2014 a aussi vu le réalisateur de son dernier effort, Sylvain Deschamps, être salué pour son boulot au Gala de l'Industrie.

Dimanche, Klô Pelgag pourrait de plus rafler les trophées de l'Auteur ou Compositeur de l'année et celui de l'Interprète féminine de l'année. Avec ses 11 nominations au total pour son projet L'Étoile thoracique, Pelgag était la grande favorite dans la course cette année, ex-aequo avec Daniel Bélanger, qui s'est lui aussi attiré 11 mentions.

La jeune femme a été originale dans ses deux discours de remerciements, revenant sur ses déclarations d'amour à Messmer et ses allusions comiques à la vie sexuelle de ses parents, qui avaient tant fait jaser il y a trois ans.

Tapis rouge du Premier Gala de l’ADISQ

Cohen, Nolin et Dion

La mémoire d'un des grands disparus de la dernière année, Leonard Cohen, a été honorée de deux statuettes, celles de l'Album de l'année - Anglophone, pour You Want It Darker, et de l'Artiste québécois de l'année s'étant le plus illustré hors Québec.

Celle qui avait fait sensation pour de bonnes et de mauvaises raisons en 2016, Safia Nolin, est à nouveau montée sur le podium, alors qu'on lui octroyait le prix de l'Album de l'année – Réinterprétation, pour sa compilation Reprises Vol. 1. L'idole de Safia, Céline Dion, n'était évidemment pas présente pour s'emparer de ses propres lauriers, pour Album de l'année – Meilleur vendeur, avec Encore un soir.

Andrea Lindsay a remporté les éloges dans la catégorie Album de l'année – Jazz, pour son joli Entre le jazz et la java. C'était non seulement un premier Félix en carrière pour la chanteuse, mais également le premier de sa maison de disques, Disques de la Cordonnerie, fondée en 2015. La galette La clé du bonheur a valu à Sylvain Garneau le titre d'Album de l'année – Country. Sylvain Garneau est le papa d'un certain Yoan, lauréat de La voix en 2014.

Littéralement survoltée dans son discours de remerciements, Mariana Mazza a félicité presque un à un ses collègues du monde de la musique en allant quérir sa récompense pour le Spectacle de l'année – Humour. Elle devait d'ailleurs quitter la soirée rapidement pour ensuite aller donner une représentation de Femme ta gueule à Joliette. François Bellefeuille, de son côté, a été chercher la distinction pour l'Album ou DVD de l'année – Humour.

D'autres vainqueurs

André Gagnon (Album de l'année – Instrumental, pour Les voix intérieures), Charles Richard-Hamelin (Album de l'année – Classique/Soliste et petit ensemble, pour Live : Beethoven, Enescu, Chopin), Half Moon Run (Spectacle de l'année – Anglophone, pour Sun Leads Me On), Alaclair Ensemble (Vidéo de l'année, pour Ça que c'tait), Samito (Album de l'année – Musiques du monde, pour Samito), Yves Lambert Trio (Album de l'année – Traditionnel, pour Laissez courir les chiens), Elisabeth Cossette (Album ou DVD de l'année – Jeunesse, pour Pyjama party), Avec pas d'casque (Album de l'année – Folk, pour Effets spéciaux), Angèle Dubeau & La Pietà (Album de l'année – Classique/Orchestre et grand ensemble, pour Silence on joue, prise 2) et Chocolat (Album de l'année – Rock, pour Rencontrer Looloo), figurent également au tableau d'honneur dévoilé jeudi.

Au rassemblement de l'Industrie, parmi les plébiscités, on relève, entre autres, les noms de ZAZ (Artiste de la francophonie s'étant le plus illustré au Québec), Like-Moi! (Émission de l'année – Humour), En direct de l'univers (Émission de l'année – Musique), les FrancoFolies de Montréal (Événement de l'année), Richard Séguin (Scripteur de spectacle de l'année, pour Les horizons nouveaux) et Serge Postigo et Jean Bard (Mise en scène et scénographie de l'année, pour Mary Poppins, la comédie musicale).

Télé-Québec, qui présentait le Premier Gala, le rediffusera ce samedi, 28 octobre, à 20h. Radio-Canada transmettra le Gala de l'ADISQ en direct ce dimanche, 29 octobre, dès 19h30.

Quelques réactions de gagnants...

Elisabeth Cossette – Album ou DVD jeunesse de l'année - Pyjama party

«Ça fait environ trois ans et demi que je fais des spectacles pour enfants, et c'est un cheminement important pour moi. C'est une expérience que je voulais vivre, en tant que chanteuse, mais aussi en tant que comédienne. J'ai appris énormément. Pour moi, c'est tellement un beau cadeau! Les artistes jeunesse n'ont pas toujours la notoriété qu'ils devraient avoir, et je pense que ça, c'est un bon début. J'adore les enfants, ils sont un public tellement honnête!»

Safia Nolin – Album de l'année : Réinterprétation – Reprises Vol. 1

«Les chansons sur l'album, je les connaissais bien. La seule chose qui m'intimidait, c'était que les auteurs et compositeurs de ces chansons n'aiment pas mes versions. Le public, lui, devait prendre ça comme un jeu, une expérience, un exercice. Ce sont des chansons que j'ai choisies parce que je les trouve belles et qu'elles me touchent, mais les gens qui les écoutent savent que ça fait partie du jeu, que ça ne peut pas être aussi bon que l'original. J'adorerais le refaire, mais je veux me consacrer à mon deuxième album d'abord.»

Andrea Lindsay – Album de l'année : jazz – Entre le jazz et la java

«Je savais qui était nommé, j'avais vérifié. Mais en voyant les nommés en personne – ce sont des gens que je respecte énormément -, je me suis complètement relaxée, en me disant : «De toute façon...» Alors, c'est vraiment un honneur. On espère toujours un peu, quand on est nommé, mais je n'avais pas préparé de discours. C'est un choc. Mais je rêvais d'avoir un Félix!»

Premier Gala de l’ADISQ 2017

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