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COVID-19: Québec présente son plan pour la rentrée scolaire

Certains élèves du primaire devront finalement porter un masque à l'école.

Le port du couvre-visage sera obligatoire pour les élèves dès la cinquième année du primaire dans les écoles du Québec. Les élèves n’auront toutefois pas à se couvrir le visage lorsqu’ils seront assis en classe, afin de préserver un climat propice aux apprentissages.

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a présenté lundi le plan de Québec pour la rentrée scolaire, lors d’une conférence de presse à Montréal.

Il était accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de la santé publique du Québec, Dr Horacio Arruda.

Les bulles éclatent

En plus d’annoncer le port du masque obligatoire à partir de 10 ans, le ministre Roberge a également dévoilé que les controversées «bulles» – des sous-groupes au sein des classes – ont été abandonnées.

Alors que Québec avait évoqué la nécessité de diviser les classes en plus petits groupes où la distanciation physique n’aurait pas à être respectée, le ministre affirme avoir reçu le feu vert de la santé publique pour abandonner cette restriction.

Voyez la conférence de presse ci-dessous. Le texte se poursuit après la vidéo.


«La bulle, c’est la classe. Les élèves restent ensemble, ce sont les enseignants qui se déplacent», précise maintenant M. Roberge.

La distanciation physique est également abandonnée à l’intérieur des groupes classes.

Transparence

Lorsqu’un cas de COVID-19 sera déclaré dans un établissement scolaire, tous les parents et les membres du personnel devront être avisés, a déclaré M. Roberge.

Il a d’ailleurs promis que, dans l’éventualité où une classe devait être fermée en raison d’une éclosion, tout sera mis en place pour «basculer vers l’enseignement à distance à l’intérieur de 24 heures».

Le Dr Arruda a quant à lui tenu à souligner l’importance pour les enfants et les adolescents de retourner promptement à l’école.

«On reconnaît que de priver les enfants du milieu scolaire, c’est encore plus nocif que les impacts de la COVID-19 pour eux», a-t-il affirmé, rappelant que les enfants qui contractent la maladie ne vivent généralement pas de «conséquences sérieuses».

«L’école c’est un milieu pour bâtir des citoyens, pour apprendre à être en interrelation avec les autres. Et ça, c’est majeur», a-t-il insisté.

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