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Philippe Dubuc entre à l'opéra

Le célèbre créateur québécois crée les costumes de «Written on Skin», l'opéra qui se tiendra du 25 janvier au 2 février à Montréal.
JOHN LONDONO

Philippe Dubuc, l’un de nos créateurs québécois stars, signe les costumes de l’opéra Written on Skin - qui se tiendra à l’Opéra de Montréal, du 25 janvier au 2 février 2020.

L’oeuvre, une production originale commandée par le festival d’Aix-en-Provence au compositeur britannique George Benjamin, explore les conséquences explosives de la découverte de soi, et les limites du pouvoir qu’un être humain peut exercer sur un autre.

L’occasion pour le HuffPost Québec de comprendre la démarche derrière la création de ces costumes, qui participent à créer les personnages.

Le processus de création

«Au tout début, il faut s’approprier l’oeuvre, son histoire, ses personnages et ensuite imaginer les costumes tel un tableau vivant en osmose avec la scénographie et la mise en scène», explique Philippe Dubuc.

Courtoisie

«Les traits de caractère des personnages doivent être évoqués par le vêtement, les textures et les détails doivent être amplifiés. Dans cette mise en scène signée Alain Gauthier, tous les changements de costumes se passent sur scène. Les vêtements doivent donc être adaptés.»

La facture de cet opéra étant contemporaine, les costumes se devaient de l’être aussi. «Cette oeuvre se promène dans le temps: temps présent, passé ou temps suspendu, il est important que le spectateur s’y retrouve.»

Courtoisie

S’imprégner de l’oeuvre, créer des Mood Board destinés au metteur en scène. Ensuite, Philippe Dubuc dessine les maquettes représentant les différents personnages. Puis vient le temps de la recherche des matières premières pour bâtir les premiers prototypes.

Courtoisie

Fidèle à son univers

«Les costumes se déclinent dans des teintes sombres aux textures gommées, avec certains détails qui renforcent le look. Il était important que les costumes aient du vécu. J’ai joué avec des patines et des inductions pour le traitement des tissus. »

Celui qui a débuté ses études collégiales à l’option théâtre de Sainte-Thérèse en décors et costumes avoue avoir été très excité par cette collaboration. «Cela m’a sorti de mon univers. Créer des costumes scéniques est toujours très excitant, surtout lorsqu’on les voit ensuite sur scène avec éclairages et décors. Ils prennent alors tout leur sens au même titre qu’une collection quand elle est portée!»

Une diversification qui va dans le sens de la modernité, selon le designer qui n’hésite pas explorer toujours et encore.

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