Le Pentagone a déclassifié trois vidéos de la U.S. Navy qui montrent ce que le département de la Défense des États-Unis appelle «des phénomènes aériens inexpliqués».
Une vidéo révèle un incident qui s’est produit en novembre 2004, tandis que les deux autres ont été enregistrées en janvier 2015, selon CBS News.
Les vidéos, qui ont été prises par des pilotes de chasse de la U.S. Navy lors d’exercices d’entraînement, ont été officiellement rendues publiques lundi, mais avaient déjà fait l’objet d’une fuite entre 2017 et 2019, a déclaré la porte-parole du département de la Défense, Sue Gough, à CBS.
Les responsables de la U.S. Navy ont confirmé l’existence des vidéos l’automne dernier, tout en insistant sur le fait que les images n’auraient alors jamais dû être rendues publiques.
Gough a déclaré que les responsables avaient changé d’avis après avoir revérifié les vidéos.
«Après un examen approfondi, le département a déterminé que la publication autorisée de ces vidéos non classifiées ne révèle aucune technologie ou système confidentiels et n’empiète sur aucune enquête ultérieure sur les incursions dans l’espace aérien par des phénomènes aériens non identifiés», a déclaré Gough à CBS.
En 2017, le commandant à la retraite David Fravor avait déclaré à ABC News que ce qu’il avait vu dans le ciel en 2004 semblait d’origine extra-terrestre.
«Je peux vous dire, je pense que ce n’était pas de ce monde», a déclaré Fravor. «Je ne suis pas fou, je n’avais pas bu. C’était ― après 18 ans de vol, j’ai vu à peu près tout ce qu’on peut voir dans ce domaine, et cela n’avait rien à voir», a-t-il poursuivi.
«Je n’ai jamais rien vu de ma vie, dans mon expérience de vol, qui a la performance, l’accélération ― gardez à l’esprit que cette chose n’avait pas d’ailes.»
Une des personnes qui sont heureuses de la déclassification des vidéos est l’ancien sénateur du Nevada Harry Reid, un démocrate qui a joué un rôle déterminant dans la création d’un programme classifié ― maintenant fermé ― pour étudier les enregistrements des rencontres aériennes entre 2007 et 2012.
Mais l’ancien chef de la majorité au Sénat américain a déclaré que davantage de travail doit être fait pour examiner «toutes les implications potentielles pour la sécurité nationale».
Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.