Le téléphone ou la tablette sont devenus une extension de la main de certains Québécois. Pour les sensibiliser aux dangers de l’hyperconnectivité et les décoller des écrans, l’organisme Capsana, qui se consacre à la promotion de saines habitudes, lance le défi «24h de PAUSE»... de lumière bleue.
Sont visés petits et grands, mais surtout les ados, dont le temps d’écran atteint 11 heures par jour chez près de 40% d’entre eux, selon une récente enquête du Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO).
Depuis le 9 novembre dernier, les participants ont le choix entre quatre options, 24 heures sans écran (cell, ordi, tablette, console) pour les loisirs, 24 heures sans réseaux sociaux, 24 heures sans jeux vidéo ou 24 heures sans streaming, incluant Netflix et Youtube. Le défi devra être relevé le dimanche 22 novembre prochain.
Les personnes inscrites courent la chance de mettre la main sur un grand prix de 1000$ en argent «afin de réaliser un rêve en mode déconnexion», fait savoir Capsana. Les partenaires du défi, Beside, Kaki, Montréal B-Board et Pack It Up offriront aussi des prix.
Le défi est d’autant plus pertinent à l’heure où les Québécois ont constamment les yeux rivés sur leurs écrans, parfois malgré eux, pour fonctionner dans le contexte de la pandémie. Études, travail, loisirs et même la vie sociale dépendent d’eux.
Sur le site Web de la campagne Pause Ton Écran, on trouve plusieurs ressources d’aide dont des trucs et conseils pour améliorer sa relation avec la technologie et rependre le contrôle de nos écrans (qui nous hypnotisent trop souvent). Y est aussi répertoriée de l’information sur l’hyperconnectivité et sur le rôle des parents dans le contrôle de la cyberdépendance.
Enfants et écran : les 4 recommandations officielles
- Gérer l’utilisation des écrans. Par exemple :
- Procéder à une autoévaluation des habitudes vis-à-vis des écrans et se doter d’un plan familial qui prévoit les moments, la manière et les lieux où ceux-ci peuvent être utilisés ou non.
- Dans la mesure du possible, être présent et participer lorsque les enfants utilisent les écrans et en discuter avec eux.
- Favoriser une utilisation constructive des écrans. Par exemple :
- S’assurer que les activités quotidiennes (interactions personnelles, sommeil et activités physiques) ont la priorité sur l’utilisation des écrans.
- Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher, en raison de leurs effets potentiels sur la suppression de la mélatonine.
- Donner l’exemple d’une saine utilisation des écrans. Par exemple :
- En tant que parent, examiner vos propres habitudes médiatiques et planifier du temps pour les loisirs, les jeux et les activités extérieures.
- Encourager des périodes quotidiennes sans écran pour toute la famille, particulièrement lors des repas familiaux et pour la socialisation.
- Surveiller les signes d’utilisation problématique des écrans à tout âge. Par exemple :
- Si l’utilisation des écrans empiète sur le sommeil, l’école ou les interactions personnelles.
- Si le temps d’écran nuit aux jeux hors ligne, aux activités physiques et à la socialisation en personne.
Source : la Société canadienne de pédiatrie et Pause Ton Écran