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Il faudra probablement être très patient avant de voir de nouveaux épisodes de «District 31»

Fabienne Larouche demeure très prudente...
Facebook/District 31

Il y aurait peu de chances que nous retrouvions les enquêteurs de District 31 dans de nouveaux épisodes cet automne, si on se fie aux déclarations de Fabienne Larouche diffusées dans le cadre du Téléjournal de Radio-Canada, ce mercredi 13 mai.

La productrice a déclaré qu’il serait peu probable que les tournages reprennent avant un an. Du moins, pas avant qu’il y ait un vaccin.

«Qui va venir se faire confiner chez nous? On n’a pas les moyens d’amener tout le monde à l’hôtel et de payer pour eux autres pendant 150 jours de tournage», a-t-elle expliqué au journaliste Louis-Philippe Ouimet.

Et effectivement, considérant la proximité des personnages de District 31, il est tout à fait probable que Fabienne Larouche désire opérer dans un contexte de production aussi normal que possible. Surtout que le rythme accéléré des tournages de la quotidienne ne serait pas nécessairement possible si les comédiens doivent continuellement tenir compte des nouvelles règles à respecter.

Et il y a évidemment la menace d’une deuxième vague - beaucoup plus difficile - de la pandémie qui continue de planer.

Cela étant dit, l’équipe de District 31 a su faire beaucoup avec peu par le passé, notamment en recréant pratiquement l’île de Montréal au grand complet (on exagère à peine) à partir d’une partie de la rue Saint-Charles, à Longueuil.

Ce constat ne s’appliquerait toutefois pas à toutes les fictions, selon Dany Meloul, la directrice général de la Télévision de Radio-Canada, pour qui les propos de Fabienne Larouche illustrent «le pire scénario possible».

Même son de cloche du côté d’Hélène Messier, présidente-directrice générale de l’Association québécoise de la production médiatique, qui n’écarte pas la possibilité de voir les tournages de plusieurs fictions québécoises reprendre dès cet été.

Les créateurs du milieu de la télévision ont évidemment démontré au cours des dernières semaines qu’il était tout à fait possible de produire du bon contenu, et ce, malgré les mesures de distanciation sociale, en particulier du côté des émissions de variétés.

La réalité est évidemment tout autre pour les fictions, où les personnages doivent interagir entre eux à différents degrés de proximité.

Mais l’événement télévisuel Une chance qu’on s’a, diffusé dimanche dernier, a notamment démontré qu’il était possible, jusqu’à un certain point, de jouer avec l’image et le montage pour créer une impression de proximité entre deux interprètes, même si ceux-ci se trouvent en fait à deux mètres l’un de l’autre.

À suivre...

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