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Le parc Frédéric-Back, un exploit de réhabilitation environnementale

La mairie de Valérie Plante a annoncé l'investissement de 8,5 millions $ pour deux nouveaux secteurs du parc Frédéric-Back, ce 14 août 2019.

Faire revivre sa région en plantant des arbres, telle était la morale du film «L’homme qui plantait des arbres» de Frédéric Back. Le parc qui porte le nom du célèbre illustrateur, montréalais d’adoption, est en quelque sorte une métaphore de cette prémisse.

Situé sur un site qui fût tantôt la carrière Miron, tantôt un dépotoir, le parc Frédéric-Back est un véritable exploit de réhabilitation environnementale. Ce parc est le premier du genre puisqu’il est assis sur près de 40 millions de tonnes de déchets, qui ont été enfouis à cet endroit à travers les années.

L’immense parc qui fait le pont entre les arrondissements de Villeray-Parc Extension-Saint-Michel et d’Ahuntsic—Cartierville n’est pas encore complètement ouvert à la population. D’ici la fin des travaux qu’on prévoit pour 2025, le site de 153 hectares offrira aux utilisateurs différents éco-systèmes allant de plaines, à un secteur boisé, en passant par d’immenses falaises rappelant les côtes anglaises.

Pour l’instant, seulement une partie de la section boisée est ouverte en plus d’une piste qui fait le tour du site au complet et du Parvis Papineau. Le 14 août 2019, la Ville de Montréal a annoncé un nouvel investissement de 8,5 M$ pour les secteurs Iberville Nord et de la Plaine Est du parc. Ces nouvelles sections devraient être ouvertes au public au printemps 2021.

Au delà de son immensité, le parc impressionne par ses particularités que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. C’est même une exception nord-américaine puisque ce parc est construit sur de la matière «active» - qui produit des gaz avec un sol qui peut bouger.

Dans la partie ouverte actuellement au public, on se retrouve plongé dans un environnement si calme qu’on ne pourrait croire que l’on se trouve en pleine ville, si ce n’étaient les vues sur le Mont-Royal et le centre-ville.

Un peu partout dans la partie ouverte, ce sont 54 sphères blanches dispersées ici et là qui retiennent l’attention et qui donnent au parc son cachet unique. Elles ne sont pas uniquement là pour le décor, mais ont une réelle utilité - et sont contrôlées 24 h sur 24h.

Pour savoir ce qu’il se cache sous ces sphères, regardez la vidéo ci-haut.

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