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Nouveau coup d'éclat d'Extinction Rébellion à Montréal

Le groupe a voulu «commémorer» le blocage du pont Jacques-Cartier de l'année dernière.
Facebook/ Extinction Rébellion Québec

Un an et des poussières après avoir bloqué le pont Jacques-Cartier pour dénoncer l’inaction climatique, les grimpeurs d’Extinction Rébellion ont repris du service dans le même secteur de Montréal mercredi matin. Cette fois, c’est un panneau publicitaire que se sont approprié les activistes.

«Zone rouge: ne confinons pas nos luttes!» peut-on lire sur l’énorme panneau où figurait une publicité de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec.

Depuis plusieurs mois, des militants écologistes soutiennent que la pandémie de COVID-19 a prouvé que les gouvernements sont capable de prendre des décisions rapides et contraignantes pour faire face à une urgence mondiale. La réponse à l’urgence climatique doit être aussi importante et immédiate, réclament-ils.

«La tragédie du coronavirus n’a évidemment eu aucun impact positif à long terme sur le climat à l’exception d’une seule chose», affirmait en juin dernier la militante écologiste Greta Thunberg. «Elle nous a éclairés sur la façon dont on devrait percevoir et traiter une urgence. Durant cette pandémie, nous agissons soudainement avec la force nécessaire.»

Un des grimpeurs ayant participé au coup d’éclat de mercredi tenait à peu près le même discours, dans un communiqué que le groupe a fait parvenir aux médias.

«La COVID a prouvé que des changements drastiques de comportements peuvent être effectués. Ne baissons pas les bras», a déclaré le militant se présentant sous le pseudonyme d’Iconoclaste.

«On demande depuis des mois de faire confiance aux scientifiques et de respecter les consignes de la Direction de santé publique. Les Québécois sont réceptifs à la science. N’arrêtons pas en si bon chemin, mobilisons-nous. Les Québécois sont capables d’un effort collectif», a ajouté un autre grimpeur sous le pseudonyme de Montana.

Le groupe déplore par ailleurs que la pandémie ait bénéficié à «l’élite pétrolière, aux banques et aux multinationales». Au printemps dernier, l’organisme Greenpeace s’inquiétait également de voir l’industrie pétrolière intensifier ses activités de lobbying afin de convaincre les autorités et la population que le plastique était plus sûr que les items réutilisables. Plus d’une centaine d’experts en santé avaient signé une lettre assurant que ce n’était pas du tout le cas.

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